Le président de l'Association des Pompiers de Montréal Ronald Martin se porte à la défense de ses syndiqués impliqués dans les débordements de lundi soir à l'hôtel de ville. Même s'il se dit déçu «des débordements», il comprend «leurs frustrations» et refuse de condamner les gestes de vandalisme qui auraient été commis par ses membres.

«Ce que j'ai vu, ce sont des copies de convention collective envoyées, je n'ai pas vu d'autres choses», affirme Ronald Martin. Présent lors de la manifestation, il dit vouloir attendre d'avoir «tous les faits » avant de blâmer ses membres. Le leader syndical fera par ailleurs le point avec son exécutif syndical ce mardi. 

» La chronique de François Cardinal

La manifestation de lundi soir a été organisée par les cols bleus, les cols blancs et les pompiers de la ville. Les syndiqués souhaitaient poser des questions durant le conseil municipal. «L'objectif était d'envahir l'hôtel de ville de façon démocratique» soutient Ronald Martin.

«J'admets qu'il y a eu des dérapages, mais en même temps, ce n'est rien en comparaison de ce qui se passait dans les années 70-80-90 et au début des années 2000», fait valoir le président.

Il considère aussi que les policiers présents à la manifestation d'hier ont fait leur travail. «Ce que j'ai vu de l'extérieur, ce sont des policiers qui se sont positionnés pour empêcher les gens de rentrer» dit-il.

Contrairement au syndicat des pompiers, la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec a déclaré ce matin «condamner sans réserve» les débordements survenus à l'hôtel de ville de Montréal.