Les 700 chauffeurs d'autobus de Longueuil se dirigent vers des moyens de pression et une journée de grève à court terme.

Sans convention collective depuis près de 16 mois, les membres du Syndicat des chauffeurs d'autobus du Réseau de transport de Longueuil (RTL) souhaitent protester contre «l'enlisement» du processus de négociation d'une nouvelle entente.

Les membres étaient réunis en Assemblée générale dimanche.

Les négociations entre les deux parties achoppent sur plusieurs dossiers, notamment au sujet de concessions demandées par la partie patronale qui, selon le syndicat, affecteraient principalement les jeunes chauffeurs d'autobus et ceux qui ont des enfants.

Le syndicat estime que les mesures s'attaqueraient aux congés familiaux afin de réduire le taux d'absentéisme. Pourtant, selon le syndicat, l'absentéisme est en baisse chez les chauffeurs.

De plus, les syndiqués protestent contre une clause qui créerait une catégorie d'employés à statut précaire, sur appel, arguant que le réseau n'a pas besoin de tels employés pour bien fonctionner.

Finalement, ils demandent à l'employeur d'installer des toilettes sur les trajets puisque les commerçants et restaurateurs refusent de mettre les leurs à la disposition des chauffeurs. Selon le syndicat, l'employeur refuse d'accéder à cette demande.

Les membres du syndicat se sont prononcés en faveur de moyens de pression en janvier dernier, peu après la suspension des négociations.