La Ville de Laval démobilise son équipe d’enquêteurs chargée de récupérer les fonds publics volés par la corruption, 10 ans après la fin de la commission Charbonneau.

Le maire Stéphane Boyer a annoncé mardi que la municipalité veut « tourner la page » sur cette partie de son histoire.

Les ententes et les poursuites des dernières années ont permis à Laval de récupérer quelque 60 millions, réinvestis dans les services aux citoyens. Cinq causes sont toujours devant les tribunaux.

« On arrive à la fin du processus aujourd’hui. Il y a quelques enquêtes qui se poursuivent, mais il n’y aura pas de nouvelles enquêtes qui vont être amorcées. On avait une équipe de 7-8 personnes à temps plein à faire la recherche, les enquêtes, les poursuites : cette équipe-là, à l’heure où on se parle, on est en train de la démobiliser », a expliqué M. Boyer, au cours de la conférence de presse. « Les cinq poursuites pendantes vont se poursuivre dans le cadre des activités normales de notre service des affaires juridiques. »

« Le gros du travail qui était lié à l’époque Vaillancourt, qui était lié à l’époque de la commission Charbonneau, a été traité », a-t-il continué.

Devant les caméras, l’élu a placé un faux rapport dans une déchiqueteuse pour montrer qu’il souhaite que Laval passe à un nouveau chapitre de son histoire.