Après une négociation exceptionnellement longue, la Société de transport de Montréal est parvenue à un accord avec ses employés d'entretien.

Réunis en assemblée, dimanche, ces derniers ont entériné dans une proportion de 97 % l'entente de principe intervenue à la fin du mois dernier, sur la recommandation d'un médiateur. Le Syndicat du transport de Montréal rapporte qu'environ 1600 de ses 2400 membres se sont déplacés pour le vote.

Le conseil d'administration de la STM avait lui-même approuvé l'entente plus tôt cette semaine.

Il s'agit donc de l'aboutissement d'une négociation amorcée en décembre 2016.

Le litige portait particulièrement sur la volonté de la STM d'obtenir plus de souplesse quant aux horaires de travail. La direction désirait notamment modifier des postes de jour en postes de soir et de fin de semaine, afin de faciliter l'entretien des autobus en dehors des heures de pointe.

La STM affirme que l'entente lui accorde cette flexibilité, contre une réduction des heures supplémentaire et une meilleure conciliation travail-famille.

Le syndicat rapporte pour sa part que l'entente prévoit la majoration de certaines primes, un rattrapage salarial pour les gens de métier, ainsi qu'une hausse de salaire annuelle d'au moins 2 %.

Cette nouvelle convention collective sera valide pour sept ans, précise le syndicat rattaché à la Fédération des employés des services publics, affiliée à la CSN.

La STM s'était déjà entendue à l'automne avec ses 4500 chauffeurs d'autobus et opérateurs de métro, pour leur part représentés par le Syndicat canadien de la fonction publique, affilié à la FTQ.