Des enquêteurs prélevaient dimanche des échantillons sur le site de stockage de déchets nucléaires dans l'État américain du Nouveau-Mexique où ont été détectées dans l'air des radiations vendredi, bien que les autorités soulignent qu'aucune contamination n'a été signalée.

«Nous continuons de surveiller (la situation) et nous insistons sur le fait qu'il n'y a pas de danger pour la santé humaine et l'environnement», a indiqué à l'AFP la porte-parole du Waste Isolation Pilot Plant (WIPP), Deb Gill, qui a précisé que le site a été fermé et reste pour l'instant inactif.

Premier dispositif de ce type aux États-Unis, le WIPP, situé près de Carlsbad au Nouveau- Mexique, permet de confiner des déchets radioactifs, principalement du plutonium, utilisé pour les recherches militaires et la production d'armes nucléaires. Enfouis à 655 mètres de profondeur, les déchets sont disposés dans des salles creusées dans une formation géologique ancienne et stable de sel.

Lorsque des rayonnements ont été détectés dans l'air du site souterrain situé près de Carlsbad vendredi à 23h30 (06h30 GMT samedi), la ventilation du WIPP a aussitôt été mise en mode filtrant afin d'éviter tout échange d'air avec l'extérieur, a précisé Mme Gill.

Aucun employé n'était alors sous terre et «aucune contamination n'a été constatée sur le matériel, le personnel ou les bâtiments», a-t-elle souligné. Par mesure de précaution, les employés ont été sommés de s'abriter dans un refuge et autorisé à quitter le site dès samedi 17h00.

Le 5 février, un véhicule transportant du sel au sein du site souterrain avait pris feu et avait mené à son évacuation partielle.