Le gouvernement de Jean Charest aurait l'intention de financer la création d'une chaire d'étude sur la séquestration géologique du dioxyde de carbone, une perspective qui n'enthousiasme pas les environnementalistes.

Radio-Canada affirme que le ministère de l'Environnement devrait l'annoncer d'ici quelques semaines.

L'Institut national de la recherche scientifique recevrait ainsi, pour accueillir cette chaire, 5 millions $ sur cinq ans, somme puisée à même le Fonds vert du gouvernement.

La séquestration géologique du CO2 consiste à l'ensevelir profondément, de manière à l'empêcher de se retrouver dans l'atmosphère.

Mais plusieurs groupes environnementalistes, dont la Fondation David Suzuki, sont d'avis que Québec devrait plutôt respecter son discours officiel, et chercher à réduire les émissions à la source.

L'Action démocratique abonde dans le même sens. Son porte-parole Simon-Pierre Diamond a souligné, en entrevue à Radio-Canada, qu'il n'y a pas de garantie sur l'efficacité de la séquestration du carbone. Il croit également que le Québec doit miser sur des changements aux modes de production.