Lasses de ne pas être entendues des gouvernements canadiens, les Premières Nations vont se rassembler à Montréal, le 9 octobre, pour plaider leur cause.

Pour le moment, il n'est pas question de bloquer des routes ou des ponts, a fait savoir le chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, à l'occasion d'une conférence de presse, vendredi à Montréal.

Les Premières Nations souhaitent pour l'instant mettre l'accent sur le scrutin du 19 octobre, espérant que le taux de participation soit élevé. M. Picard s'attend d'ailleurs à un taux de participation plus élevé de la part des Premières Nations, d'après le mouvement qu'il constate dans les réseaux sociaux.

À quelques heures du dernier débat des chefs, M. Picard a demandé aux chefs des partis politiques de s'engager plus globalement auprès des Premières Nations, au-delà des promesses à la pièce sur des investissements accrus dans le logement, par exemple.

Il faut carrément reconstruire la relation entre le Canada et les Premières Nations, a-t-il plaidé. Cette relation a été sérieusement amochée depuis les dix dernières années, a-t-il soutenu.

Les Premières Nations ont maintes revendications, dont le logement, l'accès à l'eau potable, les revendications territoriales, les redevances sur les projets miniers, par exemple.