Union Montréal, l'ancien parti de Gérald Tremblay, perd un autre morceau: son directeur général, Richard Mimeau, a annoncé qu'il quittait le navire.

Sa décision n'a cependant rien de politique, a-t-il assuré en entrevue. «Je m'entends très bien avec Richard Deschamps, ça n'a rien à voir avec le cirque de la semaine dernière. Avec les élus qui ont quitté le parti, nous avons un manque à gagner de 250 000$. J'ai recommandé l'abolition de deux ou trois postes, dont le mien.»

Il reconnaît cependant qu'il «avait fait le tour du jardin», lui qui a été embauché il y a quatre ans. «Le fait que Gérald Tremblay, dont j'étais l'organisateur, s'en aille faisait en sorte que je me posais des questions. Avouons-le, faire de la politique, ce n'est plus ben ben le fun, j'ai moins de fun qu'avant. Mais je vais m'en ennuyer quand même.»

À 48 ans, celui qui fait de la politique depuis l'âge de 19 ans a envie d'explorer de nouveaux territoires. Il n'a pas précisé s'il avait reçu des offres formelles. «Il n'y a rien d'officiel. Est-ce que je peux être utile à quelque chose d'autre que la politique? J'en suis convaincu.»

La semaine dernière, Union Montréal a perdu 10 conseillers municipaux sur 35. Ces départs auront un impact sur les subventions reçues, notamment à travers les fonds de recherche et de secrétariat basés sur le nombre d'élus.