Le Festival du canal Rideau a fait en sorte que 72 % de ses déchets prennent une autre route que le site d'enfouissement, dépassant ainsi l'objectif général des villes du Canada qui visent les 60 %.

Le Festival du canal Rideau a fait en sorte que 72 % de ses déchets prennent une autre route que le site d'enfouissement, dépassant ainsi l'objectif général des villes du Canada qui visent les 60 %.

Le directeur exécutif du festival, Michel Gauthier, a dressé un bilan provisoire de la première édition de son événement qui s'est terminé hier.

Le Festival du canal Rideau fait la promotion de l'utilisation du cours d'eau qui circule dans la capitale fédérale, dans un cadre environnemental auquel M. Gauthier est attaché.

"On vise un événement qui sera carboneutre, avec le moins d'empreinte écologique possible. Nous avons mis en adoption des mètres du canal Rideau - un mètre pour 20 $ - afin d'acheter des crédits de carbone et financer l'événement", explique-t-il.

Leurs premiers chiffres révèlent que 72 % des déchets émis sur le site du parc de la Confédération lors du festival ont pris le chemin du compostage ou du recyclage. "Les Villes visent 60 %. C'est déjà pas mal, mais on peut s'améliorer l'an prochain puisque le taux de contamination du terrain (les détritus laissés par terre) est de 22 %. Ces données seront nos paramètres pour l'an prochain", a mentionné M. Gauthier.

Ses deux coups de coeur de 2008 ont été le prêt de vélo pour le trajet reliant le parc de la Confédération au lac Dow, en longeant le canal, et la reconstitution historique montée au lac Dow.

Pendant quatre jours, on pouvait y apercevoir comment les Irlandais et les Anglais vivaient ensemble sur le chantier du canal Rideau, en 1830.

"Il faut que les gens se baladent sur et à côté du canal", a résumé le directeur.

ldebacher@ledroit.com