Il est impossible pour le moment de déterminer si le coroner Michel Miron émettra des recommandations quant à prise du médicament Champrix dans son rapport d'enquête sur la mort tragique de René Bourgouin survenue le 25 juin dernier à Shipshaw.

La semaine dernière, la famille de M. Bourgouin a effectué une sortie publique pour sensibiliser la population aux risques associés à la prise de ce médicament pour aider les fumeurs à perdre cette habitude. M. Bourgouin s'était enlevé la vie alors qu'il mettait en branle de projets d'avenir et ce geste avait soulevé des questions chez les membres de sa famille.

Prudent

Le coroner Michel Miron a indiqué au Quotidien que l'enquête n'étais pas complétée. Il a été prudent en ce qui concerne la prise de ce médicament par la victime. Il est important de mentionner que la famille a omis de contacter le coroner ou les policiers quand elle a découvert que René Bourgouin consommait du Champrix. Il faut rappeler que la découverte a été faite plusieurs jours après le décès.

Le coroner doit ainsi travailler en fonction des informations révélées la semaine dernière pour déterminer si la prise de ce médicament a ou non provoqué des effets secondaires déjà connus. Santé Canada et le la compagnie Pfizer avaient publié un avis conjointement relativement à ces effets secondaires qui peuvent aller jusqu'à des idées suicidaires chez certaines personnes.

Le coroner jouit d'une très grande liberté à l'étape de la rédaction finale de son rapport. Il peut émettre des recommandations de différentes natures. Ces questionnements ou recommandations doivent toutefois être justifiés par des faits confirmés dans le cadre de l'enquête.