L'état-major de L'écho d'un peuple n'est pas prêt à lancer la serviette. Une vaste consultation publique sera organisée au cours des prochaines semaines afin de déterminer le moyen idéal de perpétuer la fresque historique relatant 400 ans d'histoire française en Amérique. La solution pourrait venir aussitôt qu'à la fin septembre.

L'état-major de L'écho d'un peuple n'est pas prêt à lancer la serviette. Une vaste consultation publique sera organisée au cours des prochaines semaines afin de déterminer le moyen idéal de perpétuer la fresque historique relatant 400 ans d'histoire française en Amérique. La solution pourrait venir aussitôt qu'à la fin septembre.

"D'ici deux semaines, le conseil d'administration se rencontrera pour fixer des consultations. Nous voulons consulter les bénévoles du spectacle, les créateurs, ceux qui sont là depuis le début, ceux qui se sont joints à nous depuis, les organismes francophones et le public en général", a dévoilé samedi soir, Ronald Caza, président du conseil d'administration de l'organisme.

L'objectif est d'assurer une continuité quelconque à L'écho d'un peuple.

"Nous voulons identifier nos options et s'assurer de réaliser ce que le mégaspectacle offrait, tout en étant en mesure de soulever nos défis. Il faut prendre l'essentiel et le transformer en quelque chose d'autre."

C'est le message que le directeur général de L'écho, François Désormeaux répète depuis une semaine : le mégaspectacle, tel qu'on le connaissait, est chose du passé. Toutefois, la porte est ouverte à une nouvelle formule, a-t-il souligné.

L'annonce des consultations publiques ranime cette lueur d'espoir de présenter le spectacle sous une autre forme.

"Une fois les consultations terminées, l'idée est de déterminer comment on va le faire, quand on va le faire et où on va le faire. Ça va être une transformation, mais nous n'avons pas décidé ce que le spectacle deviendra parce que nous voulons que les gens participent. Il faut que ça continue. L'écho d'un peuple doit continuer mais le mégaspectacle doit être révisé. Il y a un besoin flagrant", explique M. Caza.

Implication communautaire

Une chose est claire selon l'avocat de formation, l'avenir est à ceux qui se mouilleront. "Faut que la communauté et les organismes franco-ontariens deviennent impliqués d'une façon plus concrète. Il faut que ça devienne L'écho d'un peuple de toute la communauté franco-ontarienne. Il faut trouver une formule où tous les gens vont embarquer parce que tout le monde tient L'écho d'un peuple à coeur."

jfdugas@ledroit.com