Le ministère des Affaires municipales et des Régions du Québec (MAMR) déplore la décision de la Ville de Bromont de ne plus siéger au conseil des maires de la MRC de la Haute-Yamaska.

«C'est une décision qui est malheureuse pour les citoyens de Bromont, puisque la Ville de Bromont fait toujours partie de la MRC de la Haute-Yamaska. Donc, l'absence de la mairesse prive les citoyens d'une représentation à laquelle ils ont droit», a déclaré en entrevue téléphonique hier l'attachée de presse de la ministre Nathalie Normandeau, Mélanie Fortier.

L'absence de la mairesse Pauline Quinlan ne la placerait cependant pas dans l'illégalité. «Son refus de siéger n'a pas de conséquence légale. Il n'y a pas de disposition qui l'oblige à siéger. Le Ministère ne peut intervenir pour l'obliger à le faire», explique Mme Fortier.

Cette dernière a aussi précisé que l'absence de la mairesse «n'empêchait pas le bon fonctionnement de la MRC, puisque le quorum, soit le nombre minimal de personnes nécessaires pour délibérer, est là».