Un individu à la tête d'une compagnie illégale de taxi d'Ottawa a été condamné à payer une amende de 56 250 $.

Un individu à la tête d'une compagnie illégale de taxi d'Ottawa a été condamné à payer une amende de 56 250 $.

Il s'agit à ce jour de la plus forte contravention imposée dans la région relativement à des cas de taxis illégaux.

Le verdict à l'endroit de Joseph Herchawi est tombé vendredi dernier. Le suspect a été reconnu coupable d'une kyrielle d'accusations, dont celle de diriger le centre de répartition Dynesty Service, sans s'être prévalu d'un permis auprès de la Ville d'Ottawa.

Herchawi a aussi été accusé de conduire une voiture de taxi sans permis en règle de l'industrie.

Le fraudeur a un mois pour rembourser la totalité du montant. Il s'agit d'une victoire pour la Ville qui a enquêté pendant six mois, de mars à août 2007, sur ce cas de l'industrie du marché noir du taxi.

Cette enquête fait partie d'une opération plus vaste menée sur une période de près d'un an, de novembre 2006 à août 2007, sur le réseau de taxi illégal d'Ottawa. Une centaine de chefs d'accusation avaient été déposés à l'endroit d'une soixantaine de chauffeurs non enregistrés.

Il s'agit d'une victoire pour la municipalité et pour l'industrie du taxi, car le marché noir du taxi génère entre un et deux millions $ par année.

"C'est une industrie difficile à freiner, car souvent les compagnies cessent leurs activités et recommencent plus tard sous un autre nom", indique la directrice du service des règlements municipaux d'Ottawa, Susan Jones.

La directrice souligne l'importance d'éduquer le public sur cette question. "Lorsque les gens prennent le taxi, ils savent que maintenant les taxis en règle sont munis de caméra de surveillance et de terminaux sans fil. Les chauffeurs en règle sont aussi assurés en cas d'accident et détiennent un permis particulier."

Depuis le 2 juillet, les voitures de taxi d'Ottawa doivent être munies de caméra de surveillance en vertu du règlement municipal. Mme Jones indique que plus de la moitié des 1091 véhicules en règle ont déjà été inspectés pour s'assurer qu'ils avaient des caméras.