À la réserve faunique de Portneuf, on a croisé une seule personne en randonnée. Lorsqu’on emprunte des sentiers peu fréquentés, que devrait-on avoir avec soi pour assurer sa sécurité ? La Presse a demandé des conseils au porte-parole de la SEPAQ, Simon Boivin.

Le bon équipement

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Il faut porter un équipement adapté aux conditions météorologiques et à l’état des sentiers.

Porter un équipement adapté aux conditions météorologiques et à l’état des sentiers est la première recommandation formulée par Simon Boivin. Le chemin qu’on s’apprête à emprunter est glissant ? On porte des crampons. Il est couvert d’une neige fraîche ? On opte pour les raquettes. Être chaussé de bonnes bottes afin d’éviter de prendre froid ou encore de se fouler une cheville est aussi important, selon lui. Pour ce qui est des vêtements, mieux vaut adopter la technique du multicouche. « Quand on est en activité et qu’on se met à avoir chaud […], pouvoir enlever des couches ou en ajouter pour gérer sa température corporelle, c’est quelque chose qui peut être intéressant », fait-il valoir.

Télécharger l’application Avenza Maps

CAPTURE D’ÉCRAN D’AVENZA MAPS

Une partie de la Réserve faunique de Portneuf sur Avenza Maps

Toutes les cartes de la SEPAQ sont offertes gratuitement sur Avenza Maps. Avant une randonnée dans un lieu plus isolé, Simon Boivin suggère de télécharger l’application et les cartes des sentiers qu’on empruntera. Une fois sur place, même s’il n’y a pas de réseau cellulaire, on voit où l’on se trouve sur la carte puisque l’application géolocalise le téléphone. « Avoir ça, c’est tellement rassurant. C’est un incontournable en milieu plus reculé », pense-t-il. Il conseille tout de même d’avoir également sur soi une carte en version papier, dans l’éventualité où le téléphone se déchargerait complètement.

Bien accompagné

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

Pour des raisons de sécurité, il est recommandé de ne pas partir seul.

Le porte-parole de la SEPAQ recommande également de ne pas partir seul. Si quelqu’un se blesse, l’autre peut l’aider ou aller chercher des secours. De plus, quand on parcourt une longue distance sur quelques jours, il est préférable de donner son itinéraire à un proche. De cette façon, cette personne pourra aviser les secours si le retour n’a pas lieu comme prévu.

Essentiels à ne pas oublier

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De l’eau en quantité suffisante et de la nourriture sont deux essentiels à ne pas oublier lorsqu’on part en randonnée.

De l’eau en quantité suffisante et de la nourriture sont également deux essentiels à ne pas oublier lorsqu’on part en randonnée. « Si on est en milieu plus reculé, ce n’est pas fou d’avoir une petite trousse de premiers soins avec soi », ajoute Simon Boivin. Pour sa part, il traîne toujours un briquet dans son manteau au cas où, pour une raison ou une autre, il aurait besoin d’allumer un feu.

Et la faune ?

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Les cas d’observation d’ours sont très rares.

Parmi les animaux qui vivent sur le territoire de la réserve faunique de Portneuf, il y a l’ours noir. Doit-on s’en inquiéter lorsqu’on part en randonnée ? Les cas d’observation d’ours sont « très rares », répond Simon Boivin. « Règle générale, l’ours noir est une bête qui a peur de l’être humain. Il ne cherche pas son contact, à moins qu’on se trouve entre une mère et ses petits », indique-t-il. Parler fort pour signaler sa présence est un conseil souvent formulé, rappelle le porte-parole de la SEPAQ. Transporter du répulsif à ours peut aussi rassurer certains randonneurs.