L’automne est une période magnifique pour visiter les zoos du Québec. Les couleurs sont superbes et comme il fait moins chaud, bien des animaux sont plus actifs pendant la journée. Toutefois, certains zoos ferment leurs portes en semaine, mais continuent à accueillir les visiteurs la fin de semaine.

Zoo Ecomuseum : les rescapés

  • Comme les autres pensionnaires du zoo, ce loup n’a pas les habiletés nécessaires pour vivre en liberté.

    PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

    Comme les autres pensionnaires du zoo, ce loup n’a pas les habiletés nécessaires pour vivre en liberté.

  • Une sympathique loutre entre deux baignades

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    Une sympathique loutre entre deux baignades

  • Une digne chouette rayée

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    Une digne chouette rayée

  • Il faut ouvrir l’œil pour voir le lynx.

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    Il faut ouvrir l’œil pour voir le lynx.

  • On a nommé cette tortue molle à épines Pancake (crêpe) pour des raisons évidentes.

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    On a nommé cette tortue molle à épines Pancake (crêpe) pour des raisons évidentes.

  • Une buse à queue rousse

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    Une buse à queue rousse

  • Il est très difficile de voir un pékan en liberté, étant donné qu’il est essentiellement un animal nocturne.

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    Il est très difficile de voir un pékan en liberté, étant donné qu’il est essentiellement un animal nocturne.

  • Quelqu’un a kidnappé Jimmy alors qu’elle était encore dans son œuf. On l’a récupérée, mais cet aigle royal femelle n’a pas appris les habiletés nécessaires à sa survie dans la nature.

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    Quelqu’un a kidnappé Jimmy alors qu’elle était encore dans son œuf. On l’a récupérée, mais cet aigle royal femelle n’a pas appris les habiletés nécessaires à sa survie dans la nature.

  • Bert le harfang des neiges préfère demeurer près du sol.

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    Bert le harfang des neiges préfère demeurer près du sol.

  • Wonka le pygargue pêcheur dans sa grotte préférée

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    Wonka le pygargue pêcheur dans sa grotte préférée

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Le Zoo Ecomuseum n’est pas un zoo comme les autres. D’une part, il abrite uniquement des animaux du Québec. Et d’autre part, il joue un peu le rôle de refuge : ses pensionnaires ont été blessés, ou abandonnés, ou sont nés en captivité. Chacun a sa petite histoire. Aucun ne pourrait survivre dans la nature.

La priorité va au bien-être des animaux. Les habitats sont donc conçus pour leur donner des endroits où se réfugier : il y a des arbres, des buissons, des rochers. Il faut donc aiguiser son sens de l’observation, mais avec de la patience, on parvient la plupart du temps à trouver le pensionnaire de l’endroit. Il faut bien regarder partout.

Zoé Lalonde, zoologiste à l’Ecomuseum, raconte que les visiteurs regardent surtout le haut des arbres pour trouver Bert le harfang des neiges… alors qu’il préfère se tenir au sol.

Inversement, le porc-épic aime bien faire la sieste au sommet d’un arbre… alors que les visiteurs le cherchent plus bas.

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Il est possible d’observer les loutres sous l’eau.

La zoologiste suggère de repasser plus tard si son animal favori demeure invisible. Elle donne l’exemple de Pika, la loutre de rivière, qui fait des siestes d’une quinzaine de minutes. Elle finira bien par se réveiller pour aller faire des longueurs dans son étang. Ce bassin est d’ailleurs doté de fenêtres qui permettent de voir Pika barboter sous l’eau.

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Polaris, le renard arctique, une des grandes vedettes du Zoo Ecomuseum

Le Zoo Ecomuseum a d’autres vedettes, comme Polaris, le renard arctique aux yeux vairons. En hiver, il revêtira son épais manteau blanc, mais cet automne, il présente encore une fourrure brun et beige. Son regard demeure magnifique, quelle que soit la saison.

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Genie l’ourse, à l’heure du petit-déjeuner

Les lynx et les loups se fondent bien dans leur environnement, il faut être attentif pour les apercevoir. En revanche, impossible de manquer Genie l’ourse lorsqu’elle se trouve dans le coin, avec sa fourrure bien noire qui se démarque sur le vert de la végétation. On voit toutefois qu’elle s’est frottée dans les buissons : des capitules de bardane se sont accrochés à son pelage et lui donnent un petit air négligé.

Les ratons laveurs demeurent désespérément mignons alors que le pékan suscite la fascination. Il est extrêmement rare de voir ce cousin de la loutre et du furet dans la nature. C’est donc l’occasion idéale de lui voir la binette.

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Le Zoo Ecomuseum est le seul zoo situé sur l’île de Montréal.

On peut quitter les sentiers ombragés du zoo pour poursuivre la visite à l’intérieur du bâtiment principal, dans un vivarium où résident grenouilles, salamandres, couleuvres et tortues, dont la charismatique tortue peinte Auguste, qui a eu la carapace brisée lors d’un grave accident routier et qui nage légèrement sur le côté depuis.

Le zoo offre un éventail d’activités pour les passionnés d’animaux sauvages. Il est notamment possible de déjeuner avec certains animaux, comme l’ours, les loups, les loutres et les lynx. Les participants peuvent aider à la préparation du déjeuner de l’animal et l’approcher pour le nourrir. Pas de danger, ce ne sont pas les participants eux-mêmes qui feront office de repas.

Le Zoo Ecomuseum, le seul zoo sur l’île de Montréal, est situé à Sainte-Anne-de-Bellevue. Il est ouvert tous les jours.

Consultez le site du Zoo Ecomuseum

Zoo de Granby : le classique

  • Qui n’aime pas les éléphants ?

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    Qui n’aime pas les éléphants ?

  • Des zèbres de Grant occupés à brouter

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    Des zèbres de Grant occupés à brouter

  • On l’appelait auparavant tigre de Sibérie. On parle maintenant du tigre de l’Amour (du nom d’une rivière de la région).

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    On l’appelait auparavant tigre de Sibérie. On parle maintenant du tigre de l’Amour (du nom d’une rivière de la région).

  • Un autre beau félin, le léopard de l’Amour

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    Un autre beau félin, le léopard de l’Amour

  • Le sinistre sourire de l’alligator américain

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    Le sinistre sourire de l’alligator américain

  • Un lama semble raconter une bonne blague.

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    Un lama semble raconter une bonne blague.

  • Des ouistitis se montrent circonspects.

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    Des ouistitis se montrent circonspects.

  • Les rhinocéros étonnent par leur grande taille.

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    Les rhinocéros étonnent par leur grande taille.

  • Une petite sieste l’après-midi, ça se prend bien quand on est un gorille des plaines.

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    Une petite sieste l’après-midi, ça se prend bien quand on est un gorille des plaines.

  • La tortue géante d’Aldabra se retrouve en Afrique.

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    La tortue géante d’Aldabra se retrouve en Afrique.

  • Le suricate, toujours curieux

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    Le suricate, toujours curieux

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Dans un monde idéal, on irait observer les animaux chez eux, en liberté. On partirait en safari en Afrique pour admirer lions, éléphants et girafes. On irait traquer l’inquiétant ours noir de l’Himalaya et le mignon petit panda dans les forêts de l’Asie. On irait à la rencontre du kangourou géant et du petit wallaby dans le désert australien.

Malheureusement, pour la plupart des gens, c’est impossible. Par contre, une petite visite au zoo, c’est plus accessible (et ça permet de réduire son empreinte carbone en éliminant le besoin de prendre l’avion pour aller ici et là).

Le Zoo de Granby, un classique s’il en est un, permet de parcourir quatre continents : l’Afrique, l’Amérique du Sud, l’Asie et l’Océanie. Le plan du site n’est pas nécessairement facile à comprendre ; il faut être attentif pour trouver son chemin et ne rien manquer.

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Le rare léopard des neiges

La visite a failli dérailler dès le début, dans le secteur de l’Asie, devant l’habitat du petit panda. Kelly, un mâle à la fourrure brillante et fournie, s’est montré si adorable qu’il était tentant de passer toute la journée à l’observer en faisant des « oooh » et des « aaah » attendris.

La possibilité d’observer le rare léopard des neiges, l’ours noir de l’Himalaya et l’impressionnant tigre de l’Amour a permis de rompre le charme et de poursuivre la visite.

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Le colobe guéréza ressemble à une moufette géante, odeur en moins.

Tout près, un dôme géodésique assemblé en 1962 pour abriter des ours polaires (et qui était nettement trop étroit pour ces grosses bêtes) accueille maintenant une bande de colobes guéréza. Ce singe, avec son épaisse fourrure blanc et noir, fait immanquablement penser à une moufette géante.

Le secteur de l’Amérique du Sud ne donne pas sa place en fait de férocité : des alligators, bien immobiles, avec un sourire carnassier, semblent attendre patiemment une proie imprudente. Le jaguar est à l’affût en haut d’une structure de bois, le condor des Andes observe les environs avec un regard perçant.

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La vie secrète des hippopotames (sous l’eau)

Il faut toutefois se rendre dans le secteur de l’Afrique pour retrouver les grands favoris de chacun. Impossible de résister à un énorme éléphant qui s’approche d’un pas majestueux ou à des girafes qui rivalisent d’élégance ou à des zèbres qui arborent fièrement un pyjama comme s’il s’agissait d’une tenue de soirée. Mais ce sont les rhinocéros qui impressionnent, avec une taille absolument étonnante. Même les gnous, à côté, ont l’air tout petits. Il y a aussi les hippopotames, fascinants à observer sous l’eau grâce à de grandes baies vitrées. Au-dessus de l’eau, on ne voit que de petites oreilles qui s’agitent. En dessous, il y a un véritable monstre.

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Chicane de couple chez les lions

La matinée est bien avancée, les animaux se montrent moins actifs. Les lions se reposent en regardant distraitement les badauds, les gorilles des plaines font la sieste.

Il reste encore le secteur de l’Océanie à explorer : qui peut résister à un kangourou ? Et à son cousin miniature, le wallaby ?

Cet automne, il sera possible d’expérimenter le Zoo de Granby de façon différente : Zoo la nuit permettra de passer une nuit au cœur du jardin zoologique dans des maisonnettes. Une façon de vivre un voyage sur un autre continent sans prendre l’avion. Il faudra cependant se dépêcher de réserver, les places sont limitées.

Le Zoo de Granby ouvre ses portes toutes les fins de semaine de septembre et d’octobre, avant une longue pause hivernale.

Consultez le site du Zoo de Granby

D’autres zoos québécois

Parc safari, à Saint-Bernard-de-Lacolle

Ouvert les fins de semaine jusqu’à la fin d’octobre

Consultez le site du Parc safari

Zoo sauvage de Saint-Félicien

Ouvert tous les jours jusqu’à la fin d’octobre

Consultez le site du Zoo sauvage de Saint-Félicien

Parc Oméga, Montebello

Ouvert tous les jours de l’année

Consultez le site du Parc Omega