Étonnamment, les récents soubresauts météorologiques n'ont pas suffi à entamer la bonne humeur du président-directeur général de l'Association des stations de ski du Québec (ASSQ).

Alors qu'il était interviewé par La Presse Canadienne, dimanche, Yves Juneau a d'abord reconnu qu'«avec le Noël pluvieux que nous avons eu, il y a eu impact majeur sur l'achalandage».

Il s'est toutefois empressé d'ajouter que «pour la plupart des montagnes, les dommages ont été assez limités». Les conditions de glisse sont très bonnes dans la majorité des régions du Québec, a-t-il indiqué.

M. Juneau a spécifié que quelques rares centres - comme celui du mont Saint-Bruno - parviennent même à fonctionner à plein régime.

Il a cependant admis qu'il y a aussi des endroits où «ça ne roule pas du tout». D'après le site Internet de l'ASSQ, les activités sont, par exemple, au point mort au mont Bellevue, dans les Cantons-de-l'Est, et au mont Orignal, dans Chaudière-Appalaches.

Visiblement désireux de rassurer les amateurs de plein air, Yves Juneau a martelé que «ce sont vraiment des cas d'exception».

Il a ajouté que «le ski est pratiqué à la grandeur de la province actuellement» et que même les débutants peuvent s'en donner à coeur joie.

«Pour l'instant, il y a beaucoup de gens qui viennent s'initier parce que justement les conditions sont favorables. @Quand la température est douce, c'est le moment parfait pour le faire», a-t-il lancé d'un ton enthousiaste.

Le grand patron de l'ASSQ a précisé que, selon toute vraisemblance, le meilleur est à venir pour ces nouveaux venus sur les pentes, ainsi que pour les skieurs plus expérimentés.

«On entrevoit un refroidissement des températures. ... On aura fort probablement droit à une météo plus normale dans les prochains jours. Alors, on envisage 2015 avec beaucoup d'optimisme», a-t-il souligné.

Il a précisé que pour les membres de son organisation, un défi de taille continuera de se poser, et ce, même si Dame Nature cesse de se montrer capricieuse.

«Il faut faire en sorte de convaincre les gens que ça vaut la peine de sortir dehors parce qu'il y a bien des places dans la province où on a vu la pelouse réapparaître. Là, on se bat contre la perception des gens. Lorsqu'ils regardent à travers les fenêtres de leur résidence, ils ne s'imaginent pas qu'il y a du beau ski à faire au Québec.»