L'Abitibi-Témiscamingue rivalisera avec Riviera Maya au Mexique ou Madère au Portugal pour attirer un plus grand nombre de touristes. Pour y arriver, la région du nord-ouest du Québec a signé ce matin une entente avec le Centre Mondial d'Excellence des Destinations (CED).

Cette organisation siège à Montréal, mais ses spécialistes viennent de partout dans le monde. En mars, ils visiteront l'Abitibi-Témiscamingue et proposeront des recommandations pour que la région puisse se mesurer rien de moins qu'à la concurrence mondiale.

«Nous voulions aller chercher une expertise mondiale.  Les spécialistes vont débarquer chez nous et analyser tous les secteurs de l'industrie touristique pour voir ce que chacun peut faire pour s'améliorer et rendre notre région encore plus attrayante»,  précise Jocelyn Carrier, président de Tourisme Abitibi-Témiscamingue.

L'Abitibi-Témiscamingue est la deuxième destination au Québec à faire appel au CED. En 2008, les Cantons de l'Est ont signé une entente semblable. Les recommandations suggéraient entre autres de réduire le nombre d'embarcations à moteur à deux temps sur les lacs et de fleurir les autoroutes pour les différencier des autres voies rapides de la province.

Les suggestions proposées par le CED tentent de minimiser l'impact de l'industrie touristique sur l'environnement. Les régions ont la liberté d'appliquer ou non les suggestions.  L'Abitibi-Témiscamingue recevra le rapport du CED au mois de juin et compte bien en tenir compte pour rédiger son plan de développement touristique 2012-2017.

Le CED est un organisme à but non lucratif reconnu par l'Organisation mondiale du tourisme. La Crète en Grèce, Tela au Honduras et Chengdu en Chine ont notamment fait appel au CED.