Le quartier Marylebone, dans le centre de Londres, est bondé de commerces sympathiques. Dans la rue Marylebone High, on croise souvent de petites pâtisseries au nom français. Voici quelques-uns de ces endroits où l'on apprécie s'arrêter un moment pour déguster un croissant au beurre et un café au lait.

Le Pain quotidien

Le Pain quotidien n'a rien de français si ce n'est le nom. La pâtisserie, qui a aussi beaucoup d'adresses à New York, est en fait la propriété d'un Américain et d'une Belge.

Ici, on fait la queue pour avoir une table à l'heure du midi. On peut comprendre pourquoi! Le croissant aux amandes, croquant à l'extérieur et moelleux à l'intérieur, est sublime. Mais c'est la tartelette aux fraises qui obtient le plus de succès auprès des «bibittes à sucre».

Le menu des repas est affiché à la craie sur des tableaux d'ardoise. Les clients peuvent aussi passer par le comptoir des produits réfrigérés pour prendre un mets pour emporter.

On peut acheter quelques produits de la marque Le Pain quotidien: marmelades, pâtes à tartiner au chocolat ou granola. On craque pour la confiture de myrtilles: quatre livres (6,35$) pour le pot de 370g.

Paul

Paul pourrait aussi bien être une pâtisserie anglaise que française. C'est l'écriteau en langue de Molière qui nous force à entrer dans la boutique. On y lit: «Maison de qualité fondée en 1889».

Derrière le comptoir, les serveuses répondent aux clients en anglais. Mais la moitié d'entre elles peuvent aussi décrire le menu en français.

Les affiches font la promotion des choux à la crème. Ils sont complètement décadents: aux bananes et caramel, au chocolat, aux fraises et à la crème chantilly... Un chou coûte 3,50 livres (5,55$). La pâtisserie sert également des macarons trois fois plus gros que les petites bouchées habituelles. Rose, mauve ou vert, on s'en lèche les babines.

Bonne Bouche

Lorsqu'on passe devant la pâtisserie Bonne Bouche, on se transporte soudainement à Paris. Les fenêtres du restaurant sont rehaussées d'auvents rouges sur lesquels est écrit «sandwiches, pâtisseries, baguettes». Sur la terrasse, les clients dégustent leur espresso sur de petites tables rondes rapprochées les unes des autres.

La pâtisserie est sise dans deux édifices voisins. On choisit la première porte pour entrer au restaurant avec service, qui peut accueillir une cinquantaine de clients. La seconde porte mène vers le comptoir de produits pour emporter. À l'heure du midi, les Londoniens font la file pour acheter un sandwich.

Valérie

Valérie a été fondée en 1926 par un Belge. La pâtisserie a ensuite été vendue à un Anglais. Les glaces italiennes sont les premières choses qu'on voit en y entrant. On y vend tout de même une variété de pâtisseries allant du croissant au beurre aux éclaires au chocolat. La maison se spécialise dans la confection de gâteaux.

On opte pour la danoise à l'abricot accompagnée d'un café américano.