Vous êtes-vous déjà demandé ce qui se passait vraiment dans les partys de bureau, ou ce qui se disait tout bas sur les genoux du père Noël? Pour enfin tout savoir, La Presse est allé pour vous poser des questions indiscrètes à qui de droit. Une série pour sourire, rire, bref, se divertir, à lire en quatre temps. Aujourd'hui: dans les coulisses des boutiques érotiques.

Des clients plus timides

C'est le temps des Fêtes et vous avez voulu surprendre votre douce moitié avec un cadeau coquin? Vous n'êtes pas seul! Les ventes de produits érotiques augmentent durant cette période. «Oui, c'est clair», nous disent les deux vendeuses interrogées par La Presse. «Il y a nos clients réguliers, mais beaucoup de gens viennent aux occasions comme Noël ou la Saint-Valentin. On les reconnaît facilement parce qu'ils sont plus timides et qu'ils chuchotent leurs questions.»

Les «meilleurs vendeurs»

Qu'est-ce qui «pogne» dans les boutiques érotiques? Les deux femmes interrogées n'ont pas hésité à se confier. «Chez les femmes, ce sont les stimulateurs clitoridiens, en particulier les jouets à succion. Il y a aussi le bâton à majorette, avec deux boules à chaque extrémité pour stimuler le point G. Chez les hommes, le "masturbateur" a beaucoup de succès. On y glisse son "machin" dans une bouche en caoutchouc et on appuie sur "on" pour recevoir une fellation mécanique.»

Aucune pression

Alors, les employés doivent-ils essayer tous les produits qu'ils vendent? Non, répondent les deux jeunes femmes. «On reçoit une formation sur les produits qui est assez complète. Évidemment, on est libres après de les essayer, ça peut être un plus, mais il n'y a aucune pression pour qu'on le fasse. Ce qu'on teste le plus souvent, ce sont les crèmes à stimulation.»

Pas des escortes

On peut imaginer que certains clients n'hésitent pas à faire des propositions indécentes. Est-ce le cas? «Bien sûr! Les gens pensent vraiment qu'on vend des articles... et des faveurs. Il y a beaucoup de clients qui nous demandent s'ils peuvent essayer les produits avec nous dans les cabines d'essayage. Quand on refuse, ils nous offrent de l'argent. Il y en a qui nous proposent des rendez-vous. Il y en a qui nous prennent pour des escortes, on est juste des vendeuses!»

Malaise dans la boutique

Évidemment, les moments gênants peuvent être nombreux dans une boutique érotique. Mais lequel a provoqué le plus grand malaise? «Un client a insisté pour me montrer un extrait de film porno pour savoir si on avait "ce genre" de vidéo, raconte une vendeuse. C'était un film où des filles faisaient une fellation à un gars. Pendant qu'il me montrait son téléphone, il a sorti son pénis et il a commencé à se masturber.» La jeune femme lui a demandé de quitter la boutique. Le client a remis son pénis en place avant d'obtempérer.