«Je sais, nous t'avons quittée et t'avons déçue. Mais crois-moi si je te dis que je veux me racheter», entonne en anglais un bellâtre chanteur de ballades, assis devant un piano blanc, sur le bord de la mer. Le vidéoclip de deux minutes de la chanson Triple Sorry, où le suave crooner souffle sur des pétales de roses rouges et se prend pour une vedette de «light rock», est un clin d'oeil de la compagnie Johnson&Johnson aux consommatrices de la défunte marque de tampons OB Ultra.

Un an après avoir annoncé qu'elle interrompait cette série de produit d'hygiène féminine sans applicateur, la compagnie Johnson&Johnson revient sur sa décision. Et avec ce clip humoristique et personnalisé - en inscrivant un prénom féminin, la chanson devient une sérénade aux Julie, Marie ou Céline en intégrant les prénoms féminins dans le clip -, la compagnie espère se réconcilier avec les loyales utilisatrices des tampons OB Ultra.

Il faut dire que la loyauté des utilisatrices de tampons sans applicateur a étonné la compagnie qui fabrique les OB. À l'annonce du retrait du marché de cette marque, en 2010, plusieurs femmes se sont tournées vers l'internet pour faire des réserves de leur marque préférée, faisant grimper le coût d'une boîte de tampons de 4$ à 100$! «On a eu vraiment super tort», chante le crooner, faisant référence à la discontinuation des OB.

En guise de fleur à ses clientes fidèles, cette publicité en ligne offre un coupon échangeable en pharmacie, contre une boîte de tampons OB Ultra. Irrésistible (même pour celles en SPM!)

www.obtampons.ca/apology