Constitué d'un groupe d'enfants accompagné d'un surveillant adulte circulant à pied ou à vélo, le bus pédestre rallie divers arrêts sur le chemin de l'école afin d'assurer le ramassage scolaire.

Laisser les enfants se dépenser un peu plus pour combattre l'obésité, tout en réduisant au passage la circulation le matin, voilà l'objectif de l'initiative.

Le concept n'est pas neuf, mais il fait de plus en plus d'émules à succès dans le monde, à en croire une étude publiée le 22 août dans la revue Pediatrics et reprise par WebMD.

En observant le comportement de 149 enfants de Houston au Texas, les chercheurs ont remarqué que l'expérience poussait les enfants à adopter le transport «actif» -- mû par l'homme et non par la machine -- pour tous leurs déplacements et à augmenter leur activité quotidienne de 7 minutes par jour.

Chez les enfants du groupe n'ayant pas participé au pédibus, l'on a observé un déclin de l'activité physique quotidienne au fil des cinq semaines du programme.

Contrairement à d'autres études, celle-ci s'est penchée sur des enfants aux origines ethniques variées et issus d'un milieu modeste, vivant dans un rayon de moins d'1,5 kilomètre de leur école.

Il existe également des programmes dans lesquels l'enfant est déposé à un kilomètre de son école, si cette dernière se situe trop loin de son lieu d'habitation: une occasion de prendre l'air et de se dégourdir un peu les jambes avant de s'installer en classe.

Le mois d'octobre sera l'«International Walk to School Month» et un site internet dédié contient de nombreuses informations, idées et suggestions d'itinéraires sûrs pour la création de nouvelles lignes de bus pédestre.

Un bus pédestre à l'oeuvre: youtube.com/watch?v=J7GpC9km8sY