Double champion du monde 2011-2012 en course en raquettes, David Le Porho n'a pas couru pour conserver son titre au début du mois de janvier à Ciaspolada, en Italie. Mais ce n'est que partie remise pour ce mordu de course sous toutes ses formes qui a fondé le Club raquette Montréal (CRM) en 2011.

Comment avez-vous découvert la course en raquettes?

Je suis d'abord un coureur sur route et en sentier. Quand j'ai déménagé au Québec en 2004 [NDLR: M. Le Porho est d'origine française], j'ai cherché une façon de continuer mon entraînement l'hiver. Naturellement, j'ai été attiré par la course en raquettes.

Qu'est-ce qui vous allume dans ce sport?

C'est un sport qui n'est pas axé sur un rythme ou un chrono, mais sur la variété de l'effort. Il y a tellement de variables: la qualité de la neige, la température, le parcours... Il faut toujours s'adapter aux conditions.

Quelles raquettes faut-il utiliser pour courir?

Les raquettes de course à pied n'ont rien à voir avec les raquettes de marche: elles sont petites, légères et très faciles à adapter à une chaussure de course, que ce soit avec des sangles ou en insérant un axe dans la semelle, un peu à la manière de bottines de ski de fond.

Quels autres sports pratiquez-vous?

J'ai commencé la course à pied il y a plus de 10 ans, parce que je trouvais que c'était facile à pratiquer tout en ne nécessitant pas beaucoup d'équipement. Avec la pratique, j'ai pris plaisir à l'entraînement. J'ai couru plusieurs marathons et, l'an dernier, j'ai fait mon premier ultramarathon, un 100 km.

À quelle fréquence vous entraînez-vous?

L'hiver, presque tous les jours. Comme les entraînements en raquettes sont très exigeants, je complète en courant sur route ou sur une piste intérieure. Ainsi, je travaille à la fois vitesse, résistance et endurance. J'ai comme objectif de faire une course toutes les fins de semaine, pour être prêt pour les courses de fin de saison, comme le Championnat québécois, le 9 mars, à La Tuque.

Pourquoi autant vous investir dans le sport?

C'est une philosophie de vie. J'ai aussi un esprit compétitif, j'aime m'améliorer. S'il n'y avait pas de compétitions, j'aurais du mal à m'entraîner comme je le fais.

Complétez la phrase: Pour moi, être en santé, c'est...

Trouver l'équilibre entre activité sportive, professionnelle, alimentation et sommeil.