Une augmentation de la présence de vitamine dans le sang pourrait réduire le risque de cancer du sein chez les femmes. Selon une étude menée par Françoise Clavel-Chapelon, directrice de recherche Inserm-Université Paris-Sud 11, à l'Institut Gustave Roussy de Villejuif (France), le risque baisserait de 25% pour les femmes ayant un niveau de concentration sérique de vitamine D élevé. Les résultats de cette étude sont publiés dans le journal Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention, ce mercredi 8 septembre.

Ces résultats ont été obtenus à partir de l'enquête épidémiologique E3N menée par une équipe de l'Inserm, auprès d'environ 100.000 femmes volontaires françaises nées entre 1925 et 1950 et suivies depuis 1990. Des informations concernant leur mode de vie et l'évolution de leur état de santé sont recueillies tous les deux ans depuis cette date.

Toutefois, malgré ce constat plutôt encourageant sur le pouvoir potentiel de la vitamine D pour lutter contre le cancer du sein, «des essais cliniques avec différentes doses de vitamine D sont donc nécessaires pour confirmer le bénéfice de la vitamine D sur le cancer du sein», précise l'étude.

La vitamine D peut être assimilé par le corps de plusieurs manières, soit par voie alimentaire (poissons gras, oeufs, viandes, etc.) ou par l'exposition au soleil, via les UVB.

L'étude a également porté sur le lien entre taux de calcium et survenue de cancer du sein. Et a contrario de la vitamine D, «aucune association n'a été mise en évidence entre le taux s