Plusieurs fois au cours de ce voyage, je me suis demandé pourquoi je me lançais dans pareilles entreprises.

Mon mari Peter et moi revenons d'une expédition dans une chaîne de montagnes peu connue et peu fréquentée des marcheurs, en Californie. Cette chaîne comprend les montagnes Inyo et les montagnes Blanches. Elle forme un désert en altitude long d'environ 200 km à vol d'oiseau. Elle commence à Cerro Gordo, un camp minier abandonné sur une route de terre que l'on emprunte à partir de l'autoroute qui mène à la vallée de la Mort.

 

Notre itinéraire ne descendait jamais sous les 7000 pieds d'altitude et atteignait des sommets de 14 200 pieds. Parce que c'est le désert, il n'y avait pas d'eau, à part quelques sources que nous n'avons jamais trouvées. Notre seule source d'eau potable était la neige que nous faisions fondre au-dessus d'un feu ou de notre réchaud de camping. Même purifiée ou bouillie, elle était parfois sale, elle avait un goût de fumée et elle était difficile à avaler. C'est incroyable ce qu'on est prêt à boire quand on a soif!

Ce «voyage» était mon idée d'un entraînement en altitude. Pas d'équipe, pas de guide, pas de groupe - juste Peter et moi nous débrouillant seuls contre les éléments. Le genre de défi dont j'ai un profond besoin pour faire contraste avec ma vie normale d'athlète.

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