Le Français Michaël Llodra a estimé que les courts de Wimbledon étaient «catastrophiques», «de pire en pire» chaque année, les jugeant notamment trop lents après sa victoire en cinq sets sur le Britannique Joshua Goodall, 4-6, 7-6 (7/5), 6-4, 3-6, 6-4, mardi.

«Les terrains sont catastrophiques. Il y a des faux rebonds. On n'est qu'au deuxième jour et le court N.2 est abîmé comme jamais. Je ne sais pas comment ils vont être à la fin», a déclaré le vainqueur du double à Wimbledon en 2007.

Cet adepte du service-volée a notamment regretté que les courts soient de plus en plus lents: «D'année en année, c'est de pire en pire. Je préfère Roland-Garros. Le central ou le court N.1, quand il fait bien sec, sont plus rapides» à Paris.

«Sur les 64 matches (du premier tour), si l'on en a dix où on voit du service volée, c'est un grand maximum», a-t-il relevé, expliquant que si le gazon s'abîmait plus vite, c'est parce qu'il y avait plus d'échanges de fonds de court et que les matches étaient désormais plus longs.

«Il y a plein de gens qui viennent me voir pour me dire, on adore votre jeu, on ne voit plus personne jouer comme ça» en service-volée, a déclaré le 137e mondial qui a souffert pour sortir Goodall, un quasi-inconnu.

Au prochain tour, Llodra affronte le récent vainqueur du tournoi de Halle, l'Allemand Tommy Haas, un outsider possible.