(Indian Wells) Intraitable pendant tout le tournoi, la numéro un mondiale polonaise Iga Świątek a triomphé dimanche en finale du tournoi d’Indian Wells, en Californie, battant la Grecque María Sákkari 6-4 et 6-0.
Avec la même affiche qu’en finale en 2022, le résultat a été quasiment similaire (6-4 et 6-1 il y a deux ans), de quoi renforcer encore l’impression de toute-puissance de la Polonaise.
En six tours dans le désert californien depuis la semaine dernière, Świątek n’aura pas lâché une manche et passé à peine plus de sept heures sur le court, dont une heure et huit minutes dimanche.
« Je suis très fière de moi, très heureuse. Même si, quand on regarde les scores du tournoi, on pourrait penser que tout était sous contrôle, tout n’a pas été simple du début à la fin. Je me suis améliorée pendant la compétition. Je me suis sentie très bien lors des deux derniers matchs, en grande confiance », a apprécié Świątek.
« Vous n’avez aucune chance »
« Je ne sais pas quoi faire », se lamentait pour sa part Sákkari pendant la rencontre auprès de son entraîneur, d’après un échange capté par les micros du diffuseur.
À 22 ans, Świątek a ainsi empoché son 19e titre sur le circuit, le huitième en WTA 1000, elle qui compte aussi quatre succès en Grand Chelem. Elle a remporté à Indian Wells son deuxième trophée de la saison, après celui du tournoi de Doha en février.
Świątek n’a connu qu’un véritable impair cette année avec une élimination surprise au troisième tour des Internationaus d’Australie par la Tchèque Linda Nosková, qu’elle a pris soin d’écraser au troisième tour à Indian Wells, 6-4 et 6-0.
Les choses n’ont pas été faciles après les Internationaux d’Australie, j’ai travaillé dur pour bien jouer et tout gérer mentalement.
Iga Świątek
Dimanche, Świątek n’a pas tremblé. Tout juste a-t-elle vu Sákkari effacer un bris de retard dans la première manche, avant d’accélérer pour l’empocher 6-4, puis d’humilier son adversaire, limitée à cinq points dans la deuxième manche.
La Polonaise, numéro un mondiale depuis novembre après un court intermède d’Aryna Sabalenka, conforte son trône et comptera lundi plus de 2500 points d’avance sur la Biélorusse.
Malgré la lourde défaite en finale, Sákkari a pu utiliser Indian Wells pour se relancer après son récent changement d’entraîneur, elle qui a embauché David Witt après six ans de travail avec Tom Hill.
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María Sákkari
« Personne ne souhaite quitter un tournoi avec une défaite, mais en même temps, de nombreuses bonnes choses me sont arrivées ces deux dernières semaines et je ne peux pas les ignorer », a résumé Sákkari.
Le circuit reprend dès mardi à Miami, où les adversaires de Świątek vont devoir réfléchir à la manière de dominer la Polonaise.
« Si on observe ses résultats, toutes ses défaites arrivent contre des joueuses très agressives. Si vous rentrez dans son jeu à elle, vous n’avez aucune chance. Il faut être ultra-agressive pour la battre », a estimé Sákkari.