La délégation de joueurs canadiens, et québécois, sera imposante cette année à Toronto. Tour d’horizon de leur saison avant leur arrivée dans la Ville Reine.

Félix Auger-Aliassime

Il est difficile d’attendre quoi que ce soit de la part de Félix Auger-Aliassime. En même temps, pointer au 12e rang du classement mondial vient nécessairement avec un certain espoir. En revanche, dans la saison la plus complexe de sa jeune carrière, pendant laquelle il a été blessé et inconstant, il serait déraisonnable de lui mettre toute la pression du monde sur les épaules. Il est à sa place sur surface dure et il sera à la maison au Canada. S’il peut être transporté par la foule comme à Montréal l’an passé, il peut y croire. Sinon, il poursuivra cette saison de transition avec une courte présence, ce qui ne serait pas plus mal.

Gabriel Diallo

Le Québécois avait fait sensation lors des qualifications à Montréal, l’année dernière. Entre-temps, il a gagné le tournoi de Granby, il a quitté les rangs universitaires pour amorcer sa carrière professionnelle et il a fait partie de l’équipe gagnante de la Coupe Davis en décembre. Toronto pourrait servir de tremplin, ou de scène pour éclore, au 140e joueur mondial. À 2,03 m, il sera immanquable à Toronto. Sur une surface favorisant les bons serveurs, il pourrait devenir le joueur Cendrillon du tournoi.

Alexis Galarneau

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Alexis Galarneau

Un match sur le court central ne doit pas être écarté, comme l’année dernière au stade IGA. Fort d’un triomphe à Granby et d’une percée dans le top 200, Galarneau voudra certainement justifier son laissez-passer. Il a dit souhaiter faire « au moins deux ou trois rondes ». Ces dernières semaines, il voulait parfaire son jeu offensif, en montant davantage au filet, notamment. Sur une surface rapide comme celle de Toronto, ça pourrait être à son avantage.

Vasek Pospisil

Des blessures, des blessures et encore des blessures. C’est toujours le même refrain pour Vasek Pospisil. Ses ambitions ne sont pas minces : retrouver le top 30. Il aura toutefois beaucoup de travail à faire pour y parvenir. Une défaite au premier tour au Challenger de Granby n’est certainement pas la meilleure manière d’arriver dans un tournoi de calibre Masters 1000. Pospisil a l’expérience, mais ça risque d’être insuffisant dans un tableau aussi relevé.

Milos Raonic

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Milos Raonic

Plus en forme et plus heureux que jamais, Milos Raonic a fait un retour au jeu inattendu sur gazon dans le but de disputer deux tournois : Wimbledon et l’Omnium Banque Nationale. Dans le premier, il a bien paru, malgré une défaite au deuxième tour. Dans le second, il sera acclamé. Raonic a perdu du poids et il est plus rapide, plus athlétique et moins susceptible de se blesser. Bien entendu, il y aura toujours ce nuage noir au-dessus de sa tête, mais pour le moment, il est fier d’être de retour et c’est tout ce qui compte.