Encouragé par son début de saison, Félix Auger-Aliassime se montre confiant à quelques jours de son premier match à Miami, là où il a connu son plus beau parcours en carrière dans un Masters 1000 de l’ATP.

Demi-finaliste en 2019, le Québécois de 20 ans reconnaît qu’il est toujours agréable de revenir sur les lieux où l’on a offert une bonne performance.

« J’espère répéter ce que j’ai fait il y a deux ans, même si ce n’est pas facile », a reconnu celui qui s’était alors incliné face à l’Américain John Isner.

« Nous n’avons pas joué beaucoup de Masters 1000 en 2020 en raison de la longue pause — seulement trois pour lui, dont deux où il a été éliminé dès la première ronde. Celui-ci à Miami est le premier d’une longue série et j’espère que je pourrai tous les jouer et connaître du succès dans cette catégorie de tournois. »

Détenteur d’un laissez-passer au premier tour, Auger-Aliassime, qui occupe le 18e rang mondial, disputera son premier match vendredi ou samedi.

Toujours en quête d’un premier titre professionnel même s’il est parvenu en finale à sept reprises, dont le plus récemment en février au tournoi Murray River en Australie, il maintient que son objectif cette année est de prioriser les tournois les plus importants.

« Après une année extrêmement compliquée en raison de la pandémie, c’est agréable d’avoir bien pu commencer 2021 en Australie. C’est quelque chose que je n’avais pas réussi à faire depuis le début de ma jeune carrière.

« C’est encourageant pour la suite. Les choses se mettent en place et je ne suis pas loin du niveau qui va me permettre d’aller très loin dans les gros tournois. »

La semaine dernière à Acapulco, il a subi la défaite aux mains du Grec Stefanos Tsitsipas, no 5 mondial, en quarts de finale.

Bravo Leylah !

Après s’être séparé de son entraîneur de longue date, Guillaume Marx, à l’automne, Auger-Aliassime confirme que le processus pour s’associer à un mentor ou un conseiller ayant l’expérience du tennis de très haut niveau progresse très bien.

« J’ai eu la chance de m’entraîner avec Toni Nadal à l’académie de Rafael Nadal en décembre. Je vais voir où ça peut me mener. Il n’y a rien de concret pour le moment encore. Mais c’était bien d’être sur place à Majorque et de s’entraîner avec Rafael Nadal.

« J’espère concrétiser une association très bientôt. »

Le Français Frédéric Fontang demeure actuellement son entraîneur.

Auger-Aliassime en a aussi profité pour saluer la victoire de Leylah Annie Fernandez, dimanche, en finale du tournoi de Monterrey.

« C’est magnifique ! Franchement, tout le succès que nous connaissons au Canada ces dernières années. Maintenant, on a une fille de la région de Montréal, du Québec. Ça démontre que ce n’est pas un coup de dès, qu’il y a une belle relève au Québec et au Canada. C’est quelque chose qui va durer.

« Leylah est un très bel exemple d’éthique de travail, de discipline, de passion pour le sport, d’envie de gagner. Je lui souhaite le meilleur déjà cette semaine — à Miami où elle tentera de se qualifier pour le tableau principal —et pour le reste de la saison. »

Auger-Aliassime portera un nouveau logo sur son chandail à compter de son prochain match puisqu’il s’est associé avec l’entreprise québécoise A3 Surfaces, qui se spécialiste dans la lutte contre la transmission des maladies bactériennes ou virales. Il s’agit d’une entente de visibilité de deux ans et c’est une première pour lui avec une entreprise québécoise.

« En évoluant sur la scène internationale et ne disputant pas beaucoup de tournois au Québec, et une fois tous les deux ans à Montréal, les liens pour établir un partenariat avec une compagnie d’ici sont limités. J’espère que cette association de base de deux ans durera encore plus longtemps. »

A3 Surfaces, établie à Saguenay, entend profiter de cette association avec Auger-Aliassime, car l’entreprise s’apprête à commercialiser ses produits d’aluminium anodisés antimicrobiens sur le marché européen.