(New York) Le plateau de joueuses et joueurs engagés aux Internationaux des États-Unis devant se dérouler à huis clos, coronavirus oblige, dans la bulle de Flushing Meadows à New York (31 août-13 septembre), « dépasse les attentes » de la Fédération américaine de tennis, organisatrice du tournoi.

« Étant donné le contexte, on ne pourrait pas être plus heureux. Cela dépasse nos attentes », a déclaré le président de l’USTA Michael Dowse lors d’une conférence téléphonique.

« Du côté des dames, nous avons dix anciennes lauréates, sept anciennes N.1 mondiales, 81 des 100 meilleures joueuses au classement WTA. Du côté des messieurs, nous avons sept des dix meilleurs joueurs mondiaux, huit anciens finalistes du tournoi, 90 des 100 meilleurs mondiaux », a-t-il énuméré.

Si le tournoi du Grand Chelem compte en ses tableaux le N.1 mondial Novak Djokovic, Dominic Thiem (N.3), Daniil Medvedev (N.5) et notamment la Tchèque Karolina Pliskova (N.3), les Américaines Sofia Kenin (N.4), Serena Williams (N.9), de nombreuses autres stars ont décidé de faire l’impasse en raison des risques liés à la pandémie galopante aux États-Unis.  

Parmi eux le N.2 mondial et tenant du titre, Rafael Nadal, Gaël Monfils (N.9), Stan Wawrinka (N.17), ainsi que la N.1 mondiale Ashleigh Barty, Simona Halep (N.2) et la tenante du titre, Bianca Andreescu (N.6).

À treize jours du coup d’envoi des Internationaux des États-Unis, qui se dérouleront dans la foulée du tournoi de Cincinnati (22-29 août) délocalisé sur le même site du Centre national Billie Jean King, « environ 90 % des joueurs sont arrivés à New York et sont en résidence », a indiqué Stacey Allaster, directrice du Majeur.

Deux hôtels à Long Island

Parmi les protocoles mis en place, outre ceux relatifs aux tests, prises de température et distanciation sociale à respecter, « un joueur doit avoir intégré la bulle quatre jours avant son premier match. Par exemple, s’agissant du tournoi de Cincinnati, s’il n’est pas dans la bulle ce mardi, il ne pourra pas jouer samedi » premier jour du tournoi, a-t-elle prévenu.  

Cette règle prévaudra également pour l’US Open, où par ailleurs « tout joueur testé positif une fois le tournoi débuté devra automatiquement déclarer forfait et observer une période de quarantaine, car dans ce cas précis c’est le Département de la santé de l’État de New York qui l’impose et non pas l’USTA », a précisé Mike Dowse.

L’instance a en outre précisé que les joueurs sont logés dans deux hôtels de Long Island, à une trentaine de kilomètres à l’est de Flushing Meadows. Une poignée de joueurs, dont l’identité n’a pas été révélée, a choisi de louer une résidence privée.

« Le Long Island Marriott est entièrement réservé à nos joueurs. Il y a tout, salles d’entraînement, de sport, de réveil, d’arcade, de jeux, un simulateur de golf, un immense salon extérieur, des food trucks tous les soirs », a notamment décrit Stacey Allaster.

Enfin, l’USTA a assuré avoir commencé à planifier le retour en Europe des joueurs, qui doivent y poursuivre la saison de terre battue avec notamment Roland-Garros en point d’orgue (27 septembre-11 octobre).

« Nous travaillons avec l’ATP et la WTA, selon la destination de chacun, Kitzbühel, Rome, Paris… sur la base des protocoles gouvernementaux et du type de tests dont ils auront besoin avant de se rendre dans ces pays », a dit Stacey Allaster.