Eugenie Bouchard a donné du fil à retordre à l'ex-no 1 mondiale Simona Halep, mais cette dernière est finalement parvenue à l'emporter 7-6 (4), 6-4 au deuxième tour du tournoi de tennis féminin de Dubaï, mardi.

La 79e raquette mondiale a plié l'échine après une heure et 42 minutes de jeu. La joueuse âgée de 24 ans présente maintenant une fiche de 1-4 contre Halep en carrière.

Bouchard a été plus efficace qu'à son dernier match contre Halep, où elle s'était inclinée 6-2, 6-2 au deuxième tour des Internationaux d'Australie en janvier.

La joueuse de Westmount a néanmoins offert une performance en dents de scie. Elle a d'ailleurs commis sept doubles fautes au cours de ce duel, contre seulement quatre pour la deuxième joueuse mondiale.

Son service a également manqué de mordant, la Québécoise étant incapable de réussir le moindre as. Elle a présenté un taux d'efficacité avec sa première balle de seulement 46%, contre 70% pour Halep.

La Roumaine affrontera au troisième tour la gagnante du match entre l'Ukrainienne Lesia Tsurenko et la Chinoise Lin Zhu.

Bouchard pourra se reprendre en double. Elle fera équipe avec l'Américaine Sofia Kenin pour son match de deuxième tour mercredi contre la Lettone Jelena Ostapenko et la Tchèque Katerina Siniakova.

L'ex-finaliste au tournoi de Wimbledon en 2014 doit aussi prendre part au tournoi d'Acapulco, au Mexique, la semaine prochaine.

Par ailleurs, Naomi Osaka a perdu un premier match depuis qu'elle s'est hissée au premier rang mondial et qu'elle s'est séparée de son entraîneur.

La double gagnante en tournois majeurs a éprouvé toutes sortes d'ennuis au service et a été éliminée 6-3, 6-3 en un peu plus d'une heure par Kristina Mladenovic.

Osaka n'avait pas disputé de rencontre depuis son sacre aux Internationaux d'Australie, son deuxième sacre consécutif en Grand Chelem. Cette victoire lui a permis de devenir la première joueuse originaire d'Asie de dominer le classement mondial.

La semaine dernière, elle a annoncé sur Twitter qu'elle ne travaillerait plus avec son entraîneur Sascha Bajin.