L'Australien Bernard Tomic est revenu lundi sur ses déclarations controversées de Wimbledon où il avait avoué que jouer au tennis l'ennuyait: «Je ne suis pas le plus intelligent», a-t-il constaté, en assurant toutefois que «le tennis était (sa) vie».

«Mon job, c'est de jouer au tennis, ce n'est pas comme si je pouvais me lancer demain dans l'immobilier ou dans la restauration, je ne saurais pas comment faire», a-t-il expliqué après sa défaite au 1er tour contre le Luxembourgeois Gilles Muller (N.23) 3-6, 6-3, 6-4, 6-4.

«Je ne suis pas le plus intelligent», a-t-il poursuivi.

«Mais j'ai dit (à Wimbledon) ce que je ressentais, il est parfois mieux d'être honnête que de cacher ce qu'on pense», a estimé l'un des enfants terribles du tennis australien.

À la suite de ses déclarations après son élimination par l'Allemand Mischa Zverev (6-4, 6-3, 6-4) au 1er tour de Wimbledon, son équipementier Head avait mis un terme à son contrat de partenariat et la Fédération internationale de tennis lui avait infligé une amende de 13 000 euros pour «comportement antisportif».

Tomic pointe désormais à la 146e place mondiale alors que son meilleur classement était 17e en novembre 2016.

Il n'a gagné que neuf matchs en 2017 et a été éliminé dès son entrée en lice dans trois des quatre tournois du Grand Chelem.

«Tout est de ma faute, il faut que je me reprenne, je n'ai que 24 ans, le tennis est ma vie, si je peux gagner un ou deux titres du Grand Chelem avant ma retraite, je serai heureux», a-t-il assuré.

«Je suis toujours motivé, même si j'ai pensé à ne pas venir ici pour me concentrer sur la tournée en Asie», a-t-il admis.