Les Canadiens Eugenie Bouchard et Milos Raonic seront sur les grandes scènes, aujourd'hui aux Internationaux des États-Unis, au deuxième tour du tournoi.

Bouchard, la septième favorite, découvrira l'ambiance électrique du stade Arthur-Ashe en soirée puisqu'elle y disputera le deuxième match de la session nocturne, probablement pas avant 22h, contre la Roumaine Sorana Cirstea. De son côté, Raonic jouera le dernier match de la journée dans le stade Louis-Armstrong contre le qualifié allemand Peter Gojowczyk.

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Les deux vedettes canadiennes se sont d'ailleurs préparées côte à côte, hier après-midi, sur les courts d'exercice, répétant inlassablement tous leurs coups malgré la chaleur suffocante. Bouchard s'était aussi entraînée en matinée, à côté de la Russe Maria Sharapova cette fois.

La Québécoise est visiblement remise des blessures qui ont un peu gâché ses dernières semaines. «Cela n'est définitivement plus un facteur, a confirmé son entraîneur Nick Saviano. Eugenie s'entraîne cette semaine sans aucune restriction, et cela nous permet de rattraper le temps perdu récemment. Bien sûr, nous aurions préféré arriver ici en ayant joué quelques matchs de plus, mais cela s'était aussi produit à Wimbledon ou en Australie, sans effet sur ses performances.»

Saviano a d'ailleurs souligné que les conditions étaient bien différentes en tournois majeurs. «Eugenie a cette qualité d'être transcendée par les tournois du Grand Chelem, a-t-il expliqué. Alors que la plupart des joueuses sont plutôt intimidées, elle ne l'est pas du tout, bien au contraire. Elle n'était pas intimidée à Wimbledon, ni à Roland-Garros ou en Australie. C'est très rare, surtout à son âge, et c'est ce qui explique ses succès.»

Une autre étape pour Raonic

Raonic en est un autre qui est à l'aise en Grand Chelem, après un quart de finale à Roland-Garros et une demi-finale à Wimbledon. Le Canadien a encore travaillé ses services hier, son atout numéro un qui l'assure habituellement de contrôler l'allure des matchs.

Cela devrait être encore le cas aujourd'hui contre Gojowczyk, un joueur issu des qualifications que personne ne s'attend à voir aller plus loin, mais qui devrait offrir un bon test au Canadien. «Milos évolue dans des conditions idéales pour lui ici, avec les courts et les balles rapides, la chaleur aussi», a expliqué Martin Laurendeau, capitaine de l'équipe canadienne de Coupe Davis.

«À ce stade, il se voit aller loin dans ce tournoi. Ce sera un tournoi très physique et ce sera important pour lui de bien ménager ses efforts. Gagner son premier match en trois manches était bien, mais ce sera sans doute plus difficile au deuxième tour. Je ne m'attends pas vraiment à des 6-1 et 6-2...»