Maria Sharapova a trouvé la solution pour lutter contre les interventions médicales intempestives sur les courts: elle veut les rendre payantes, a proposé lundi l'ancienne numéro 1 mondiale.

À la question d'un journaliste lui demandant ce qu'elle changerait dans le tennis si elle en était en charge, la Russe a répondu: «Je ferais payer les interventions médicales», a-t-elle souligné.

«Je pense que nous verrions ainsi qui en a vraiment besoin et qui n'en a pas besoin», a poursuivi la championne de Roland-Garros en 2014.

«Si on faisait payer 2500 $ ou quelque chose comme cela pour une intervention, cela serait marrant, je pense», a-t-elle déclaré.

La question des interventions médicales suscite régulièrement des polémiques, puisqu'elles sont accusées parfois de casser le rythme d'une rencontre ou/et de permettre à un joueur/joueuse de retrouver ses esprits.

Sharapova a été confrontée, il y a un peu, à une pause médicale demandé par Ana Ivanovic lors de sa demi-finale du tournoi de Cincinnati perdue face à la Serbe (6-2, 5-7, 7-5).

Après la perte du deuxième set, Ivanovic avait demandé à consulter le médecin du tournoi à cause de vertiges.

Sharapova s'est défendue de faire référence à ce cas précis.

«Cela ne m'a jamais gênée, j'ai toujours réagi très positivement après une pause médicale, je ne me souviens pas d'en avoir souffert ou de m'être sentie victime», a conclu la sixième joueuse mondiale.