L'Omnium des États-Unis, dernier tournoi majeur de la saison, débute aujourd'hui avec les qualifications. Plusieurs Canadiens seront de la compétition, dont les Québécoises Stéphanie Dubois et Aleksandra Wozniak.
Toutes deux arrivent à New York avec des ambitions légitimes après d'excellents résultats. Dubois vient d'atteindre le 95e rang mondial, égalant ainsi son meilleur classement en carrière. Cette saison, elle a remporté deux titres, à Charlottesville et à Granby, et elle a accumulé les bonnes performances. Elle a notamment atteint le deuxième tour à Wimbledon, ne s'inclinant qu'en trois manches devant l'Allemande Andrea Petkovic, alors 11e mondiale.
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Dubois a aussi atteint les quarts de finale d'un tournoi WTA à Washington, juste avant de remporter son match de premier tour à la Coupe Rogers, il y a deux semaines à Toronto. «Je joue très bien présentement, a expliqué Dubois hier en entrevue. Mes succès récents m'ont donné beaucoup de confiance. Je suis en forme, au contraire de l'an passé, et je sais que je ne peux qu'aller de l'avant.»
Ralentie par des malaises au dos, Dubois avait raté la dernière partie de la saison en 2010. Elle n'a donc aucun point à défendre et pourrait en profiter pour atteindre de nouveaux sommets. Il s'en est d'ailleurs fallu de peu pour qu'elle soit admise directement dans le tableau principal à l'Omnium des États-Unis, la sélection ayant été effectuée juste avant qu'elle n'entre dans le top 100.
«C'est ici que j'ai remporté ma première victoire en Grand Chelem, en 2009, et je suis très à l'aise à New York, a noté Stéphanie, qui allait justement s'entraîner sur les courts de Flushing Meadows après l'entrevue. J'ai déjà eu plusieurs bons résultats sur surfaces dures cet été et je suis confiante de bien faire cette semaine et dans les prochaines compétitions.»
Après le US Open, Dubois prendra part au Challenge Bell de Québec, puis à plusieurs tournois en Asie. «Je suis déjà assurée d'être admise directement dans deux ou trois tournois WTA cet automne, a-t-elle souligné. Ça va m'aider à encore progresser.»
Wozniak pense déjà à 2012
De son côté, Wozniak retrouve lentement son meilleur niveau après une année complète gâchée à cause des blessures. Elle n'a joué que 10 tournois jusqu'ici cette saison, ratant le début du printemps en raison d'une autre blessure.
Aleksandra a quand même réussi à se qualifier pour Roland-Garros et Wimbledon - passant même au deuxième tour sur la terre battue parisienne - et elle a remporté l'Omnium de Vancouver, juste avant d'atteindre le deuxième tour à la Coupe Rogers.
«J'ai vraiment hâte d'être à New York et de jouer à nouveau, assurait Wozniak après son match contre l'Australienne Samantha Stosur à Toronto. J'ai l'impression que je progresse à chaque jour. Mon bras ne me dérange plus et je peux laisser aller mes coups comme je le faisais auparavant.
«J'ai recommencé à m'entraîner avec mon père (l'entraîneur qui l'a formée) et il m'a aidée à changer la prise de ma raquette afin de ne pas mettre trop de pression sur mon avant-bras. Je ne suis pas encore à 100%, mais je sens que je retrouve le jeu que j'avais avant tous mes ennuis de santé.»
Après être allée au-delà du 200e rang mondial, Wozniak est revenue au 134e à l'issue de la Coupe Rogers. Une bonne performance à New York l'aiderait à s'approcher du top 100, mais elle vise encore bien plus haut.
«J'aimerais participer aux Jeux olympiques de Londres, l'été prochain, mais seules les 56 premières du classement seront assurées d'une place dans le tableau du simple. Il me reste un peu moins d'un an pour retrouver le top 50 et j'ai bien l'intention d'y arriver!»
Wozniak, rappelons-le, s'est classée 21e au monde en juin 2009. Pour l'instant, Rebecca Marino, de Vancouver, occupe le 39e rang et pourrait aller à Londres. Wozniak et même Dubois peuvent espérer la rejoindre (ou la devancer...).
C'est le classement mondial en date du 11 juin 2012 qui sera retenu pour la sélection des 56 joueurs qualifiés chez les femmes et chez les hommes. Les huit autres places des tableaux de 64 joueurs seront attribuées par la Fédération internationale de tennis et par le CIO.