Roger Federer a placé son année 2011 sous les meilleurs auspices en s'adjugeant le 67e titre de sa carrière, à Doha, où il a battu (6-3, 6-4) samedi en finale Nikolay Davydenko, tenant du trophée, et s'est déclaré «prêt» à redevenir numéro 1 mondial.

«C'est fantastique. J'ai connu une bonne semaine et j'ai vraiment aimé le soutien du public. Je me suis bien préparé.

C'est incroyable de gagner déjà cette année», a commenté Federer, numéro 2 mondial, après avoir soulevé son troisième trophée à Doha après 2005 et 2006.

«C'est un grand tournoi et j'attends avec impatience la suite de la saison», a ajouté le Suisse, battu en demi-finale l'an passé par... Davydenko, tombeur vendredi du numéro 1 mondial Rafael Nadal.

Federer a ainsi préparé de la meilleure manière la défense de sa couronne à l'Open d'Australie (17-30 janvier), seul titre du Grand Chelem qui a échappé à Rafael Nadal l'an dernier.

«Rafa a beaucoup de points à défendre, mais comme il est numéro 1 mondial, il est très sûr de sa force et de son tennis. Ce sera très difficile (de le déloger) mais si je parviens à conserver mon niveau actuel, j'aurai ma chance. Je me sens prêt en tout cas», a encore dit Federer.

«Tout est possible»

Pour Davydenko, tombé de la 6e à la 22e place mondiale en raison d'une année 2010 décevante, marquée par des blessures et des contre-performances, cette finale perdue n'est pas si décourageante.

«Federer n'a jamais aussi bien joué qu'aujourd'hui face à moi. Il était imbattable avec des coups si rapides et si difficiles à jouer. S'il parvenait à maintenir ce niveau tout au long de l'année, il peut redevenir numéro 1 mondial», a reconnu Davydenko, quart de finaliste en Australie en 2010.

Samedi, Federer était effectivement bien supérieur à Davydenko. Il a su faire parler son efficacité au service pour prendre tôt dans le premier set la mise en jeu adverse, ne lâchant plus ensuite son avantage.

Efficace à la volée (15/18), commettant moins de fautes directes que le Russe, Federer a su accélérer à 4-4 au second set pour faire le break, aligner dix points d'affilée et conclure sur un jeu blanc.

«J'ai trouvé un bon rythme. Oui, je crois que tout est possible cette année», a conclu Federer