L'Américaine Serena Williams a reçu une amende de 10 500 dollars pour son comportement en demi-finale de l'US Open, samedi face à Kim Clijsters, et une enquête à été ouverte appelant peut-être de plus lourdes sanctions, ont indiqué dimanche les organisateurs.

L'Américaine a écopé de l'amende maximale de 10 000 dollars qui sanctionne une «conduite anti-sportive» dans une épreuve du Grand Chelem, a indiqué un communiqué. Williams a aussi écopé de 500 dollars d'amence pour avoir cassé sa raquette sur le court.

Le Comité du Grand Chelem, organe de la Fédération internationale (ITF), a par ailleurs décidé d'ouvrir une enquête pour juger si le comportement de l'Américaine constitue une «faute majeure», ce qui pourrait entraîner des sanctions plus sévères. «Cette enquête est en cours», précise le communiqué.

Peu après, Serena Williams a elle aussi fait publier un communiqué. «Tout le monde a pu se rendre compte que j'ai une passion pour mon travail», dit-elle.

«Maintenant que j'ai repris mes esprits, et même si je ne suis toujours pas d'accord avec cette décision arbitrale injuste, je vois bien que je me suis laissée déborder par ma passion et mes émotions et que j'ai mal géré cette situation. Je voudrais que mes fans comprennent que je suis un être humain et que je compte désormais aller de l'avant et tirer les leçons de cette expérience, professionnellement comme au plan personnel».

Samedi en demi-finale, la cadette des soeurs Williams s'était passablement énervée après une juge de ligne qui avait signalé une faute de pied de sa part sur un 2e service, ce qui a offert une balle de match à la Belge.

Son comportement envers la juge de ligne lui a valu un deuxième avertissement (le premier était pour bris de raquette), ce qui lui a coûté un point de pénalité et donc le match.

Selon des médias américains, la cadette des soeurs Williams aurait menacé la juge de ligne: «Si je pouvais, je prendrais cette balle, je te l'enfoncerais dans la gorge et je te tuerais». L'Américaine n'avait toutefois pas voulu expliquer en conférence de presse ce qu'elle a dit à la juge de ligne.