(Londres) Accusé par le Daily Mail d’avoir menti après un contrôle antidopage positif en 2015, le boxeur britannique Tyson Fury ne sera pas déchu de sa ceinture de champion des poids lourds, a déclaré dimanche le président de la WBC Mauricio Sulaiman.

Le tabloïd britannique assure que Martin Carefoot, un éleveur que Fury et son cousin Hughie avaient cité pour se défendre après un contrôle positif à la nandrolone, un stéroïde figurant sur la liste des substances prohibées, a en réalité été poussé à mentir pour leur fournir un alibi.

Les deux boxeurs avaient à l’époque affirmé avoir mangé de la viande de sanglier fournie par Martin Carefoot pour expliquer leur contrôle positif, qui leur a valu une suspension rétroactive de deux ans par l’instance britannique antidopage.

L’éleveur anglais assure qu’on lui avait promis 25 000 livres, qu’il n’a jamais reçues, en échange de son témoignage.

Mais le patron de la WBC, une des quatre grandes fédérations internationales de boxe, a répondu que ces accusations n’auraient « pas d’impact » sur son titre, conquis en février à Las Vegas contre Deontay Wilder.

« Personnellement, je préfère croire Tyson Fury que quelqu’un qui a déjà reconnu avoir menti dans des documents officiels pour un gain financier […] C’est à celui qui dit avoir accepté de l’argent pour mentir qu’on devrait faire un procès, à mon avis, d’autant qu’il a attendu cinq ans pour raconter son histoire », a-t-il déclaré au quotidien The Sun.

Tyson Fury n’a pas disputé de combats pour le titre WBC à l’époque de la controverse, a ajouté Mauricio Sulaiman.

Le promoteur de Tyson Fury Frank Warren, qui ne travaillait pas pour lui à l’époque, a également assuré au Sun avoir reçu plusieurs lettres de l’éleveur. Mais « Tyson n’a jamais de la vie rencontré cet homme et son histoire, c’est n’importe quoi », a-t-il assuré.