Nick Diaz avait été clair avant son combat du 16 mars contre Georges St-Pierre: même s'il revenait d'une suspension d'un an pour usage de cannabis, il ne s'était pas privé dans les semaines précédant l'UFC 158.

«Je n'ai pas changé grand-chose par rapport à mes habitudes, avait lancé celui qui dit consommer de la marijuana pour usage thérapeutique. Je m'excuse d'avance si jamais je ne passe pas les contrôles antidopage!»



Diaz, qui a perdu par décision son duel contre St-Pierre, risquait donc une seconde suspension d'affilée. Mais le combattant peut enfin respirer: l'échantillon d'urine qu'il a fourni ne contenait aucune trace de produit dopant, selon la Régie des alcools, des courses et des jeux, chargée de l'antidopage dans les sports de combat.



«Les six combattants qui ont subi un contrôle antidopage (le 16 mars) ont obtenu un résultat négatif», a dévoilé la Régie jeudi. Parmi ces six combattants se trouvaient Diaz et St-Pierre.



La Régie refuse toutefois de préciser quelles substances sont décelées par ses tests, ni quel laboratoire est chargé des analyses. Chose certaine, il ne s'agit pas du laboratoire montréalais de l'INRS, le seul reconnu par l'Agence mondiale antidopage au Canada.