(PRAGUE) À l’instar de la Pologne et de la Suède, la République tchèque a annoncé, dimanche, qu’elle refusera d’affronter la Russie en barrage qualificatif en vue de la Coupe du monde de soccer de 2022, le mois prochain, en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Par ailleurs, le président de la Fédération de football de France a également pris position contre les Russes, affirmant dimanche qu’il était en faveur de les exclure de la compétition.

Le 24 mars prochain à Moscou, la Russie doit se mesurer à la Pologne dans un match de demi-finale. Le vainqueur de cette rencontre doit ensuite affronter, cinq jours plus tard, les gagnants de l’affrontement entre la Suède et la République tchèque, également prévu le 24 mars.

En principe, le pays qui gagnera le match du 29 mars se qualifiera pour la Coupe du monde, qui aura lieu au Qatar du 21 novembre au 18 décembre.

Cependant, la Fédération de soccer tchèque a fait savoir que son comité exécutif a « approuvé à l’unanimité une décision en vertu de laquelle l’équipe nationale tchèque ne jouera en aucun cas contre la Russie ».

Des responsables en Pologne et en Suède avaient pris une décision identique samedi, ce qui impose une pression à la FIFA, qui est responsable de tous les matchs de qualification en vue de la Coupe du monde, incluant ceux joués en Europe.

La FIFA et son président Gianni Infantino n’ont pas adopté une position publique claire à l’endroit de la Russie, le pays hôte de la Coupe du monde en 2018, depuis le déclenchement de l’invasion militaire jeudi.

En France, le président de la Fédération de football, Noël Le Graët, a déclaré au quotidien Le Parisien, dimanche, qu’il penchait en faveur de l’exclusion de la Russie de la Coupe du monde.

« Le monde du sport, et en particulier du soccer, ne peut pas rester neutre », a-t-il affirmé.