(Montréal) Ce n’est qu’un match et là encore, on parle de 50 minutes d’action, environ, non pas 90. Mais rien n’empêche que l’attaquant Omar Browne a laissé une impression on ne peut plus favorable à Rémi Garde, à ses coéquipiers de l’Impact de Montréal et aux partisans de l’équipe.

Browne a marqué son premier but en MLS pendant la 83e minute de jeu, permettant à l’Impact d’arracher une victoire de 1-0 contre le Fire de Chicago dimanche après-midi au stade Saputo.

Le gain place l’Impact (5-3-2) à égalité au premier rang de l’Association Est avec le D. C. United, blanchi 1-0 au Minnesota dimanche après-midi. Les deux équipes totalisent 17 points.

Inséré en relève à Clément Bayiha, blessé à une cuisse, avant la fin de la première demie, Browne a réalisé une superbe pièce individuelle pour procurer à l’Impact un deuxième gain de suite.

Posté en bordure de la ligne ne fond et ne semblant avoir nulle part où aller, il s’est moqué de deux défenseurs adverses avant de se présenter à l’embouchure du filet et loger le ballon derrière le gardien David Ousted.

« Le ballon bondissait, j’ai avancé avec force et confiance, et j’ai été assez chanceux pour pouvoir marquer », a décrit Browne, avec l’aide d’un interprète.

Browne a reconnu avoir été un peu nerveux à son entrée sur le terrain, surtout dans une ligue qui offre un style probablement un peu différent de ce dont à quoi il a été habitué au Panama.

« La foule m’a aidé à me motiver, et une fois sur le terrain, je me suis senti très à l’aise », a déclaré Browne.

« C’est sûr que c’est difficile, c’est beaucoup plus physique aussi. Ça court beaucoup, mais je vais m’y adapter et je suis prêt à le faire », a-t-il ajouté au sujet de la différence de style.

Les coéquipiers de Browne qui ont rencontré les médias n’ont pas tari d’éloges à l’endroit de l’attaquant panaméen.

« Il est rentré, il a apporté beaucoup. Sur le but, on avait du mal à marquer, on a su être patient et il nous délivre sur un exploit individuel. Pour moi, il n’y a pas de meilleur début. J’espère qu’il nous en mettra d’autres comme ça », a entre autres déclaré le défenseur Zakaria Diallo.

De bons mots sont aussi venus de Rémi Garde.

« C’est un joueur très rapide qui peut se retourner très vite entre les lignes et qui a une accélération phénoménale. Il va très, très vite. Pour un premier match, c’était bien, c’était important pour lui. […] C’est une bonne entrée en matière et c’est un joueur qui va nous rendre beaucoup de services aussi. »

Rigueur

L’Impact a par ailleurs inscrit un cinquième jeu blanc. Ces cinq blanchissages sont survenus lors des six dernières sorties de l’équipe. Le record d’équipe en MLS est de dix, réalisé l’an dernier. Et on n’a pas encore atteint le tiers de la saison.

En route vers ce cinquième blanchissage en 2019, et un 38e en carrière en MLS, Evan Bush a reçu un coup de main de Samuel Piette pour réaliser deux arrêts-clé coup sur coup, devant Nicolas Gaitlan et C. J. Sapong dès la sixième minute de jeu du match. Pour le reste, Bush n’a reçu qu’un seul autre tir, peu menaçant, en deuxième demie.

« Je crois qu’il y a de la rigueur dans mon équipe. Les joueurs ont compris un certain nombre de positionnements tactiques qui sont importants. Je crois que c’est important dans le football moderne, si vous prenez trop de buts, c’est compliqué », a déclaré Garde au sujet des récentes performances défensives de ses joueurs.

Les joueurs de l’Impact auront maintenant une semaine pour se préparer pour leur prochain match, et n’auront pas besoin de voyager pour ce faire, alors qu’ils accueilleront le New York City FC au stade Saputo samedi prochain à 17 h.

Ce sera le deuxième affrontement entre les deux équipes cette année. L’Impact et le NYCFC ont fait match nul 0-0 le 6 avril au Yankee Stadium.