La Juventus, championne d'Italie, a gagné samedi à Pékin la Supercoupe d'Italie en battant (4-2 a.p) Naples, vainqueur de la Coupe, malgré l'absence de son entraîneur Antonio Conte, suspendu dix mois la veille dans le cadre du scandale des matches truqués, dit «Calcioscommesse».

À 15 jours de la reprise de la série A, la Juve a pris sa revanche sur les Napolitains, seule équipe italienne à l'avoir battue la saison dernière, en finale de la Coupe (2-0).

Naples avait pourtant ouvert la marque à la 27e minute grâce à l'Uruguayen Cavani qui déjouait le piège du hors-jeu pour prendre à contre-pied Buffon.

Piquée au vif, la Juve réagissait dès la 37e minute grâce à Asamoah, mais Pandev redonnait juste après (41) l'avantage aux Napolitains d'une balle piquée sous une pluie battante.

En seconde période, les Turinois poussaient pour égaliser et obtenaient un penalty pour une faute de Fernandez sur Vucinic. Arturo Vidal, le milieu chilien, se chargeait de le transformer (72).

La fin de match était tendue et Naples terminait à neuf après les exclusions de Pandev (84) puis de Zuniga (90+1).

Dans la prolongation, la Juventus profitait de sa supériorité numérique pour faire la différence. Maggio déviait un coup franc de Pirlo dans ses propres filets (97) avant que Vucinic n'aggrave la marque à la 102e minute.

C'est la cinquième fois que la Juventus remporte la Supercoupe d'Italie.

Ce succès tombe à point venu au lendemain de la suspension de Conte et de son adjoint Angelo Alessio, qui laisse le club turinois sans entraîneur à deux semaines de la reprise du championnat.