Équipe Canada a été victime d'un petit accrochage en hockey masculin après avoir connu un bon début de tournoi olympique.

Le gardien Pavel Francouz a fermé la porte en tirs de barrage et la République tchèque a vaincu le Canada 3-2, samedi, aux Jeux de PyeongChang.

Cette défaite était la première de l'équipe canadienne aux Jeux olympiques depuis 2010, à Vancouver, alors qu'elle avait perdu 5-3 contre les États-Unis lors de la ronde préliminaire. Les joueurs du Canada avaient gagné leurs 11 derniers matchs et deux médailles d'or au passage.

Wojtek Wolski a été le seul à déjouer le gardien tchèque, lors de la deuxième ronde, alors que Maxim Lapierre, Derek Roy, Rene Bourque et Maxim Noreau ont tous raté leur tentative.

Les Tchèques Petr Koukal et Jan Kouvar ont pour leur part trompé la vigilance de Ben Scrivens en fusillade.

« Un tir de pénalité, c'est toujours 50-50, a affirmé l'attaquant tchèque Roman Cervenka. Nous avons été plus chanceux aujourd'hui. »

« C'est difficile de perdre de la sorte », a ajouté l'attaquant du Canada Linden Vey.

La prolongation a alimenté le spectacle et les deux nations ont eu quelques bonnes occasions de marquer, mais aucun joueur n'a été en mesure de dénouer l'impasse.

Cet affrontement était plus intense et plus physique que lors de la victoire de 5-1 du Canada contre la Suisse, en lever de rideau. Les Tchèques, qui ont été efficaces en échec-avant, sont venus de l'arrière à deux reprises.

J'ai trouvé qu'ils avaient légèrement eu l'avantage dans les 10 premières minutes, mais je crois que nous avons joué intensément, a mentionné l'entraîneur-chef du Canada, Willie Desjardins. Plusieurs aspects de notre jeu étaient bons. Nous devons maintenant tourner la page. Ce match est terminé et nous ne sommes pas inquiets. »

Mason Raymond et Bourque ont fait bouger les cordages pour le Canada en première période, qui terminera sa ronde préliminaire contre la Corée du Sud, dimanche. Bourque a marqué trois buts en deux parties depuis le début du tournoi.

Dominik Kubalik et Michal Jordan ont fourni les réussites à la République tchèque, qui avait défait la Corée du Sud 2-1 à leur premier match.

Le Canada a dominé ses adversaires 33-20 au chapitre des lancers.

« Tu dois t'inquiéter quand tu ne joues pas avec ardeur, a insisté Desjardins. Si tu donnes tout ce que tu peux, tu peux passer à autre chose et apporter quelques ajustements afin d'être prêt. »

Les trois équipes gagnantes de leur groupe et la meilleure formation en deuxième position accèdent directement aux quarts de finale du tournoi. Les huit équipes restantes croiseront le fer et les quatre nations victorieuses passeront aux quarts de finale.

Pour un deuxième match de suite, le Canada a ouvert le pointage dès son premier tir. Les joueurs canadiens ont bien bougé la rondelle lors d'un avantage numérique et Vey a repéré Raymond pour un but à 1:13.

La République tchèque est passée près de ramener les deux formations à la case départ, lorsqu'une rondelle a heurté le poteau, mais elle a concrétisé son autre occasion après que Chris Lee eut raté sa sortie de zone. Kubalik en a profité pour battre Scrivens.

Le Canada a repris les devants à la suite d'une belle montée de Roy. Il a perdu pied, mais la rondelle a atterri sur la lame du bâton de Noreau, qui a effectué un tir de la pointe. Bourque a récupéré le disque et il a touché la cible pour faire 2-1.

Les Tchèques ont encore une fois créé l'égalité, en début de deuxième vingt. Scrivens a stoppé un tir de Michal Birner, mais Jordan s'est emparé du retour avant de le pousser dans le filet.

« Il y a eu un but au cours duquel nous avons eu l'occasion de sortir la rondelle du territoire et ils ont pris un tir d'un angle restreint que j'aurais aimé ravoir, a déclaré Scrivens. L'autre but, ils ont envoyé la rondelle au milieu et ils espéraient avoir un bond favorable. Ils l'ont eu. »

Le Canada a conclu la rencontre avec un dossier de 13-14-1 contre la République tchèque aux Jeux olympiques ou au Championnat du monde de hockey. Il avait toutefois gagné les cinq derniers duels et huit des 10 derniers.