Mine de rien, Michael Ryder, avec ses 11 buts en 30 matchs, est à seulement trois buts de son total de l'an dernier en 70 matchs.

C'est aussi un de plus que le meneur chez le Canadien, Robert Lang. Ryder est le quatrième compteur des Bruins derrière Savard, Kessel et Krejci, le deuxième buteur derrière Kessel.

Une gaffe du CH de l'avoir laissé filer? Non. Ça explique simplement que les athlètes sont parfois plus fragile psychologiquement qu'on pourrait le penser et qu'ils ont besoin d'une zone de confort pour produire.

La carrière de Ryder était dans un cul-de-sac il y a quelques années lorsqu'il a vu arriver à Hamilton son entraîneur des rangs juniors à Hull, Claude Julien. Ryder venait même de passer du temps dans la Ligue de la Côte Est.

Ryder a produit sous Julien à Hamilton et celui-ci lui a fait une place à Montréal quand il a été promu entraîneur du Canadien. Ryder a connu quelques saisons de 30 buts avant de perdre son entraîneur.

Pensez-vous que Julien n'a pas suggéré à son patron Peter Chiarelli de l'embaucher à l'ouverture du marché des joueurs autonomes l'été dernier? Une fois de plus, Julien semble avoir trouvé la bonne manière de motiver son attaquant.

Ryder a touché le gros lot à Boston et il a retrouvé son coach préféré. Le bonheur...