Intéressante chronique de Jacques Demers à cet effet dans le quotidien USA Today.

Demers y va d'une analyse plus en profondeur et parle de tactique derrière le banc. Sa stratégie personnelle en séries? L'ancien entraîneur affirme avoir toujours préféré envoyer ses meilleurs éléments offensifs contre les meilleurs éléments offensifs adverses, en s'assurant d'avoir toujours ses meilleurs défenseurs sur la glace contre les gros canons de l'adversaire. De façon à ce que ses joueurs offensifs ne soient pas privés de temps de jeu.

Sauf en 1993, où il s'est dit contraint  d'employer Guy Carbonneau à la place de Kirk Muller pour contrer Gretzky en finale.

Dans la finale qui nous intéresse cependant, Mike Babcock, des Red Wings, n'a pas trop à s'inquiéter des joueurs qu'il envoie sur la glace parce que ses meilleurs éléments offensifs, Zetterberg, Datsyuk, Hossa et compagnie brillent également en défensive. Et ses quatre premiers défenseurs peuvent jouer contre n'importe quel trio de la Ligue.

Une seule chose m'inquiète chez les Red Wings: leur état de santé. Niklas Lidstrom sera-t-il remis à temps? Pavel Datsyuk ne donnait pas son plein rendement dans les premières rondes et il a déclaré forfait contre Chicago. Il devait jouer blessé. Jonathan Ericsson vient de subir une intervention chirurgicale mais on dit qu'il sera remis à temps.

Détroit a dominé Chicago malgré l'absence de ces trois joueurs mais Kane et Toews ne sont pas Crosby et Malkin.

J'ose et je prédis une victoire des Penguins en six... même si j'ai un penchant sentimental pour les Red Wings.