(Photo Bruce Bennett, Getty)

Le Wild est avant-dernier dans l'Association de l'Ouest avec seulement sept victoires en 20 matchs.

L'ancien club de Jacques Lemaire a l'une des pires attaques de son Association avec une moyenne de 2,4 buts par rencontre.

Il faut inévitablement se tourner vers le joueur à qui l'on a accordé 30 millions sur six ans cet été, Martin Havlat.

L'ancien attaquant des Blackhawks, qui a obtenu 77 points l'an dernier à Chicago, n'en a que huit, dont seulement deux buts, en 18 matchs.

Sa léthargie actuelle est inquiétante: trois maigres points à ses quinze dernières rencontres, après un départ remarquable de cinq points à ses trois premiers matchs.

J'ai regardé les deux derniers matchs du Wild. Havlat a le même défaut que Sergei Kostitsyn à Hamilton: il se fie trop à ses mains, n'explose pas comme il devrait sur ses patins. Trop souvent, il fait le mauvais choix de jeu. Il semble perdu.

L'entraîneur Todd Richards l'a néanmoins utilisé un peu plus souvent depuis trois matchs, après l'avoir gardé sur le banc à quelques reprises plus tôt cette saison.

Hier, le Wild a perdu en fusillade contre les pauvres Hurricanes.

Une énigme que le Wild a sans doute hâte de résoudre...