Si la LNH accepte la nouvelle offre de contrat présentée par les Devils du New Jersey à Ilya Kovalchuk, la vedette russe coûtera cher à son patron Lou Lamoriello, dans tous les sens du mot.

D'abord 100 millions sur 15 ans, donc 6,67 millions par année à soustraire de la masse salariale, mais aussi la perte d'un ou deux joueurs.

La décision par un juge de refuser la première proposition de contrat des Devils il y a quelques semaines (parce que l'offre n'était pas conforme au principe du plafond salarial) forcera le DG Lou Lamoriello à larguer des salariés parce que le salaire annuel moyen de Kovalchuk augmentera avec la structure de la nouvelle entente.

Mark Everson, du New York Post, rapporte que le défenseur Bryce Salvador, qui jouait une vingtaine de minutes par rencontre l'an dernier, ou encore Dainius Zubrus sont les plus susceptibles de changer de camp puisqu'ils ne détiennent pas de clause de non-échange.

Kovalchuk a bien fait en séries éliminatoires avec les Devils mais l'équipe a tout de même fait chou blanc en première ronde.

Lamoriello pourrait donc garder un joueur de premier plan, l'un des meilleurs buteurs de la LNH, mais il perdra en revanche de la profondeur, qui était déjà plutôt mince.

Je suis curieux de voir qui les Devils seront forcés d'échanger. Si les pertes ne sont pas trop importantes, je crois tout de même que l'équipe prend la bonne décision de vouloir retenir Kovalchuk. D'autant plus que Lamoriello a déjà donné Niclas Bergfors, Johnny Oduya, Patrice Cormier et un choix de première ronde pour l'obtenir en février.

Non seulement Kovalchuk peut-il transformer une attaque, mais sa popularité pourrait contribuer à attirer davantage de spectateurs aux matchs des Devils. C'est un aspect important à considérer.

Mais il faudra que les jeunes repêchés ces dernières années puissent remplacer avec succès ceux qui partiront si les Devils veulent continuer à gagner.