À lire sous la plume de Martin Leclerc, de Rue Frontenac.

Il faut continuer de parler des commotions cérébrales et de l'espèce de loi du silence qui règne dans le milieu à cet effet.

Ça m'amène à cette anecdote, racontée par la mère d'un jeune joueur de hockey professionnel que je connais bien, et qui participait à un premier tournoi des recrues, il y a deux étés.

Ce défenseur costaud a subi un violent choc lors d'un match et ressentait les symptômes d'une commotion cérébrale. Le soigneur lui a dit d'endurer son malaise et de retourner sur la glace parce qu'il était désormais dans les rangs professionnels et que la vie y était différente que chez les amateurs. J'espère qu'il s'agissait d'un cas isolé mais je peux imaginer la pression qu'on peut mettre sur un joueur blessé en séries éliminatoires lorsque l'enjeu est crucial.