J'aime bien David Desharnais. J'espère qu'il parviendra à demeurer dans la LNH.

Mais il demeure un cas complexe à évaluer. Certains soirs, comme à Boston, un match rude, il survole la compétition. Créatif, vif, menaçant à l'attaque. D'autres fois, c'est plus difficile. On le voit moins, pas toujours une bonne couverture en défensive contre des joueurs plus costauds.

Hier par exemple, l'entraîneur adverse Alain Vigneault s'est amusé à lui envoyer à quelques reprises le trio des jumeaux Sedin dans les pattes. Le combat était inégal parce que Jacques Martin n'avait pas le droit au dernier changement puisque le Canadien jouait à l'étranger.

Le score était serré et Martin, instinctivement, a choisi de faire davantage confiance au trio de Eller, Kostitsyn et Moen, qui disputaient un bon match. D'autant plus que Benoit Pouliot n'a sûrement pas fait plaisir à son entraîneur avec une punition inutile en deuxième, après sa passe lumineuse à Desharnais en première.

Contrairement à d'autres, je ne suis donc pas choqué par le traitement subi par la nouvelle coqueluche du Canadien hier.