Ça me fait toujours rire quand j'entends des fans (et même plusieurs journalistes) déplorer que le Canadien n'a pas bougé à la date limite des échanges.

Donc l'arrivée de Brent Sopel ne compte pas parce qu'elle est survenue quatre jours plus tôt? Celle de James Wisniewski non plus parce qu'acquis en décembre?

Au contraire. De plus en plus de directeurs généraux voient les effets bénéfiques de transactions effectuées avant la date fatidique. Parce qu'elle permet au joueur de s'acclimater à l'équipe sur une longue période avant le début des séries éliminatoires. Et le coût est souvent moindre lorsqu'on acquiert le joueur plus tôt.

Bien sûr, des amateurs auraient souhaité voir Dustin Penner à Montréal. Mais qu'auraient-il dit après une disette de sept matchs sans but de la part de Penner, ou encore d'une élimination hâtive du club? Que Pierre Gauthier n'auraient pas dû sacrifier un espoir et un choix de première ronde?

De toute façon, cette journée des échanges est largement surévaluée. Qu'en pensez-vous?

Voici ma chronique de ce matin à propos de la journée d'hier.

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