Extrait de l'interview de Colin Campbell avec le collègue Richard Labbé, qui couvre le meeting des directeurs généraux pour La Presse:

Campbell, qui n'a pas été impliqué dans l'affaire Chara puisque son fils Gregory est un membre des Bruins de Boston - c'est Mike Murphy, le vice-président des opérations hockey, qui a tranché -, s'est permis de rappeler que Max Pacioretty n'est pas un ange lui non plus quand La Presse a insisté pour l'interroger sur l'incident. «Ah, je croyais que vous parliez du coup de Pacioretty sur Mark Eaton», a-t-il dit, en faisant référence à une charge par-derrière du joueur du Canadien aux dépens du défenseur des Islanders, le 26 décembre à Uniondale.

Campbell a aussi rappelé que ce dossier était devenu trop émotif pour les partisans et les membres des médias de Montréal.

«Il y a ces réactions parce que le match impliquait le Canadien et les Bruins, et parce qu'il s'agit d'une rivalité émotive, a expliqué M. Campbell. Connaissez-vous au moins le règlement 48 de la LNH? Il stipule qu'on ne peut frapper l'adversaire dans son angle mort, et ce n'est pas ce qui est arrivé dans le cas de Chara. Des DG qui n'étaient pas du tout impliqués dans ce match, qui n'ont rien à voir avec le Canadien ou les Bruins, ont dit que c'était la décision à prendre... Quand on prend une décision comme celle-là, il faut mettre de côté l'aspect émotif. Il faut mettre de côté la passion et tenter d'en arriver à la bonne décision. On essaie de rendre notre sport le plus sécuritaire possible et de déterminer quand un joueur va trop loin

Manque de classe total.